Paris tout petit

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Le Stade français s'est imposé à Jean-Bouin face à Montpellier (24-15). Mais il n'y aura vraiment pas grand chose d'autre à retenir que la victoire pour les Parisiens, peu inspirés et brouillons même si les conditions n'étaient pas idéales. Mais Paris devra faire bien mieux s'il veut le Brennus.

Les Parisiens n'ont pas levé les bras au ciel, conscients que leur succès face à Montpellier sur le score de 24 à 15 n'avait rien de glorieux. Une petite victoire acquise dans la douleur au terme d'un match sans rythme et marqué par les nombreuses fautes de mains. Le seul point positif de cette 23e journée est donc comptable. Quatre points qui permettent aux joueurs de Max Guazzini de se rapprocher des demi-finales du Top 14 mais qui ne sont pas suffisants pour conserver la troisième place. Clermont, qui a battu Brive avec le bonus offensif, remonte sur la troisième marche du Top 14.

Les Parisiens se sont imposés grâce à deux éclairs de lucidité de Lionel Beauxis. Le premier à la 14e minute de jeu avec une belle passe au pied rasante dans le dos d'un premier rideau adverse très dense. Djibril Camara n'avait plus qu'à ramasser la balle pour aplatir dans l'en-but. Le deuxième n'intervenait qu'à la 68e minute. Sur une touche sur les vingt-deux mètres montpelliérains, l'ouvreur international attaquait la ligne avant de faire une passe aveugle à son intérieur. Julien Arias prenait le ballon lancé et il éxecutait le dernier défenseur avant de marquer au milieu des poteaux. Deux rayons de soleil au milieu d'un après-midi bien triste.

Montpellier pas récompensé

Sous la pluie, les débats n'ont jamais pu atteindre des sommets. Minimalistes en première période, les visiteurs étaient aussi maladroits au moment de conclure leurs moments forts. Après deux drops manqués par François Trinh-Duc, c'est finalement Federico Todeschni qui trouvait la cible en fin de première période (32e). Plus entreprenants lors du second acte, les joueurs de Dider Bès dominaient même territorialement mais jamais ils ne parvenaient à prendre en revers la défense stadiste. Une défense qui ne rompait pas mais qui était très souvent sanctionnée. Les pénalités pleuvaient et les visiteurs pouvaient revenir petit à petit dans la rencontre. Sans être géniaux, les Montpelliérains imposaient leur rugby face à des Parisiens bien passifs. Malheureusement, les visiteurs n'étaient pas récompensés. Todeschni manquait la pénalité du point de bonus défensif à une minute du coup de sifflet final. Un manque de réussite à l'image de la rencontre.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?