Les lois de la traction

Par Rugbyrama
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Invaincu, l'Aviron bayonnais réalise un début de saison parfait grâce notamment à une mêlée impériale. Un argument de poids pour se rendre à Perpignan.

Après la belle giffle face à Paris, Perpignan ne devrait pas facilement tendre l'autre joue, même en cette semaine de visite papale dans la capitale. Le déplacement de Bayonne à Aimé-Giral s'annonce donc compliqué pour des Basques qui visent pourtant la passe de quatre. Invaincus depuis le début du championnat, les Bayonnais n'ont pas à rougir face aux demi-finalistes du dernier exercice.

Travail en opposition

D'autant plus qu'ils peuvent compter sur une arme redoutable pour rivaliser avec les Catalans : leur mêlée fermée. Les hommes de Thierry Mentières ont impressionné dans cet exercice de force depuis le début de la saison. Rivalisant avec Castres lors de la première journée, ils ont ensuite dominé Montauban avant de châtier Clermont. Un parcours sans faute et une domination qui s'accroît à chaque sortie. Les Bayonnais récoltent les bénéfices d'un travail en opposition mis en place par l'ancien entraîneur de Blagnac. Des mêlées grandeur nature pour éviter de se gargariser face à un joug qui manque cruellement de malice et d'expérience. Ce n'est que dans l'adversité que la technique peut vraiment être assimilée et ajustée.

Mais le travail en opposition n'est pas la seule raison des avançées du pack ciel et blanc. Si seule la méthode était importante, tous les entraîneurs opteraient pour des séances quotidiennes de face-à-face musclés. L'autre raison est bien sûr un recrutement judicieux avec notamment les arrivées de Rodney Blake et de Denis Avril pour renforcer le flanc droit.

La polémique Blake

Un côté droit qui agace d'ailleurs les adversaires des Bayonnais. Après leur défaite à Jean-Dauger, les Clermontois n'ont pas manqué de contester la position du puissant pilier australien qui aurait d'ailleurs une facheuse tendance à poser sa main libre au sol avant l'introduction. Une roublardise constatée par les Montalbanais une semaine plus tôt. Est-ce une explication suffisante pour expliquer la domination de l'Aviron ? Certainement pas mais ce petit coup de vice nécessite une adaptation de la part de l'adversaire. Pour l'instant personne n'a trouvé la clef. Aux Catalans de s'essayer.

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