Floch: "Un pied en demie"

Par Rugbyrama
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Pour Anthony Floch, Clermont a fait un grand pas vers le dernier carré en s'imposant au Stade de France (19-21), samedi. L'arrière de l'ASM avoue que cette première victoire dans l'enceinte de Saint-Denis brise une barrière psychologique importante pour lui et son équipe.

Brive qui perd et Clermont qui gagne, c'est la meilleure opération possible...

A.F: Il faudra quand même assurer devant Brive dans quinze jours à la maison mais c'est vrai que tout nous a souri. Moi j'étais au courant de la défaite de Brive face à Toulouse avant le coup d'envoi. Quand on m'a donné le score, je n'y ai pas cru tout de suite. Mais ça nous a enlevé un poids.

Et ça pour la réception du CAB dans quinze jours également...

A.F: Un petit peu oui mais nous n'aurons pas le droit à l'erreur malgré tout. On a envie de bien les recevoir car ils ont dit qu'ils viendraient gagner chez nous pour se qualifier en demi-finales.

On a vraiment senti les deux formations libérées...

A.F: Pour avoir du spectacle, il faut surtout deux belles équipes. Paris n'a pas fermé le jeu et nous non plus. C'était un match agréable. On s'est lâché. De toute façon, on s'était dit qu'il fallait jouer et ne pas se poser de questions pour l'emporter.

Le manque de réussite de Brock James vous-a-t-il effrayé?

A.F: Non, car les coups de pied qu'il a manqués étaient vraiment difficiles. Et puis, on est reparti de l'avant à chaque fois dans la foulée. On a bien démarré d'entrée de jeu, comme en seconde période. On ne s'est pas posé de questions et on a envoyé du jeu. C'est ce qui nous a permis de gagner.

Est-ce un match référence?

A.F: On peut s'appuyer dessus effectivement même s'il y a encore des petites fautes que l'on peut gommer. Mais ça reste une bonne base de travail pour la suite de la saison. On peut dire qu'on a un pied en demie.

Comment avez-vous vécu la dernière pénalité de Beauxis dans les arrêts de jeu?

A.F: Bien sûr, on a peur. Cette pénalité n'était certes pas facile mais on sait que Lionel est capable d'en mettre des comme ça. Avec la pression et la fatigue, c'est autre chose. Il a fait un bon match malgré tout mais je le remercie de l'avoir manqué, celle-là.

Cette première victoire au Stade de France est-elle une libération psychologique aussi, notamment dans l'éventualité d'une nouvelle finale?

A.F: On verra pour le mois de juin... En tout cas, là, on brise cette spirale négative. C'est tout bénéf' pour nous même si ça ne change rien à notre préparation. On garde le même objectif: se mettre dans les meilleures conditions pour les phases finales. Notre match nul à Montauban n'était pas une mauvaise performance et là on confirme. On progresse encore...

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