Les Montois dans l'embarras
Mont-de-Marsan doit limiter sa masse salariale alors que les contrats de cinq recrues n'ont pas été validés par la DNACG.
La saison n'a pas encore commencé que la DNACG, l'instance de surveillance du rugby pro, a déjà du travail et elle se veut ferme. Elle a ainsi demandé à Mont-de-Marsan de limiter sa masse salariale pour présenter un budget équilibré, révèle Midi Olympique dans son édition du jour. Cinq recrues ont aussi vu leur mutation refusée. Rudolph Berek (ex-Dax), Nicolas Le Roux (ex-Brive), Dimitri Senio (ex-Albi), Ben Coutts (Australie) et Bernard Rolland (Afrique du Sud) ont vu leurs contrats rejettés par la LNR.
A moins de quinze jours de la reprise, cette décision pourrait handicaper le promu. Pourtant, le président Philippe Cazaubon veut dédramatiser la situation dans les colonnes du bi-hebdomadaire : "Nous prenons acte de la décision de la DNACG et nous allons tout faire pour débloquer au plus vite nos cinq contrats. Une augmentation de capital est en cours. Nous aurons les fonds pour honorer nos engagements." Si la direction du club n'a pas voulu avancer un chiffre précis, Midi Olympique estime que le club landais doit trouver entre 300 000 et 450 000 euros pour retrouver grâce aux yeux de la DNACG. Une somme que les Montois doivent rassembler avant début septembre. Un délai que Philippe Cazaubon pense pouvoir respecter.
Mais ce retard à l'allumage pourrait priver les entraîneurs de plusieurs joueurs pour la première journée du championnat (26 août) et la présence de tous les recalés n'est pas encore certaine pour la deuxième journée (30 août). Si tout rentre dans l'ordre par la suite, ce sera un moindre mal pour Mont-de-Marsan qui n'a eu que peu de temps pour préparer son accession en Top 14 puisque la montée n'a été assurée que le 21 juin.
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