Rougerie : "Chapeau à nos avants"

Par Rugbyrama
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Aurélien Rougerie, l'ailier et capitaine clermontois replacé au centre, ne voulait pas trop s'enthousiasmer après la victoire en de son équipe en demi-finale du Top 14 (19-9) face au Stade toulousain. Même s'il a tenu à souligner la prestation de ses avants, le plus dur reste encore à faire.

Vous devez être un capitaine clermontois heureux. Quel est votre premier sentiment après ce succès face à Toulouse ?

Aurélien Rougerie.- Je suis satisfait du travail accompli mais nous devons rester très humbles car nous n'avons encore rien gagné. Nous devons garder les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Nous allons quand même savourer cette belle victoire avec nos amis et nos familles mais nous ne devons pas oublier que ce n'était pas une finale. Nous devons prendre du recul.

Pendant le premier quart d'heure, vous avez réussi à étouffer les Toulousains. Pensez-vous que cela a été déterminant ?

A. R.- Nous voulions être agressifs sur chaque point de rencontre. On souhaitait mettre beaucoup d'intensité et être très présents dans le combat. Tout le monde a adhéré. Nous avons mis ce qu'il fallait pour l'emporter et, surtout, nous avons su nous adapter. C'est le gros point positif. Nous devons surtout tirer un coup de chapeau à nos avants qui ont réalisé une très belle prestation. Les Toulousains ont dominé pendant quelques minutes mais ils ont su s'adapter et reprendre le dessus. Cela a été très important.

Vous avez beaucoup utilisé le jeu au pied. Etait-ce une tactique définie à l'avance ?

A. R.- Nous n'avons pas que joué au pied mais, il est vrai, que nous avons dû gérer car, par instant, c'était difficile, donc nous avons dû alterner. A un moment nous avons eu un petit coup de mou, notamment lorsque nous avons été réduits à quatorze pendant dix minutes après carton jaune infligé à Jamie Cudmore, mais nous avons su nous serrer les coudes. Nous avons essayé de jouer mais les Toulousains ont été bons en défense et ce n'est pas facile d'attaquer face à un mur.

A quel moment avez-vous compris que vous pouviez gagner ?

A. R.- On y croyait dès la première minute (rires)... Quand nous avons vu que les Toulousains devaient marquer deux fois, alors qu'il ne restait plus que trois minutes, nous avons commencé à penser que ça sentait bon.

Qu'avez-vous pensé de votre prestation au poste de trois-quarts centre ?

A. R.- Cela s'est plutôt bien passé mais j'ai encore du travail à accomplir à ce poste, notamment au niveau des placements défensifs. Maintenant, j'ai encore une semaine pour trouver encore des repères et peaufiner tout cela si Vern Cotter décide de continuer l'expérience. Je ne connais pas sa décision mais je suis ravi dès que je suis sur le terrain, peu importe le poste.

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