Bergez, Bayonnais actif

Par Rugbyrama
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Avant de recevoir Clermont vendredi, les joueurs de l'Aviron bayonnais ont signé deux victoires en deux rencontres. Et ce qu'il faut savoir, c'est que certains d'entre eux sont pluriactifs, comme Cédric Bergez, qui s'occupe de l'affaire familiale.

A la fin du printemps prochain, quand arrivera la fin de la saison, un joueur de l'Aviron bayonnais saluera la foule venue lui rendre un bel hommage pour l'ensemble de sa carrière. Ses coéquipiers, adversaires et anciens partenaires auront doublement de la peine. D'abord parce qu'ils perdront un vrai pote de terrain, mais aussi quelqu'un qui savait les réconforter… avec à chaque fois dans son sac de bonnes victuailles. Ce joueur, c'est le deuxième ligne Cédric Bergez qui vit sa dernière année de rugby pluriactif.

Quand le réveil sonne le matin, Cédric Bergez ne perd pas de temps. Chez lui, la journée est à coup sûr bien remplie. Ça commence par un petit tour au magasin de charcuterie-traiteur avant de filer à l'entraînement. Et dès que la séance est terminée, c'est retour aux affaires. A 33 ans, Bergez s'apprête à reprendre l'affaire familiale que son grand-père avait ouverte il y a maintenant près de 60 ans. Au four et au moulin sur le terrain, il n'est pas non plus à court d'idées depuis deux ans maintenant pour perpétuer tout en renouvelant l'affaire : vente par correspondance, site internet mais aussi confection de petits plats.

Equilibre et avenir

Pas de souci pour la reconversion à venir. "Je ne supporte pas de rester inactif et je ne peux pas penser qu'à une seule chose tout au long de la journée… Je m'ennuie vite". A l'heure du rugby professionnel à 100%, Bergez n'est cependant pas une exception à l'Aviron : "Louis Massabeau et Julien Tilloles aussi travaillent à côté. En fait, cela remonte à notre passage au Stade toulousain. J'ai fait d'ailleurs école supérieure de commerce dans la ville rose. A l'époque, l'encadrement nous incitait à avoir une activité et cela me permet en tout cas d'entretenir un équilibre". Et de préparer l'avenir…

En tout cas, cela a l'air de fonctionner. Juste avant de recevoir le finaliste malheureux du dernier Top 14, Bergez montre autant d'enthousiasme à parler du terrain que de ses produits : "Nous pouvions logiquement prétendre à deux victoires en ce début de saison. Le calendrier nous était plutôt favorable. Maintenant, avec la venue de Clermont et par la suite le match face à Perpignan, nous allons pouvoir vraiment savoir où nous en sommes. En tout cas, avec le groupe, nous ne voulons pas nous voir trop beaux". Pour sa dernière saison, Bergez a bien l'intention de surprendre encore.

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