Berek: "Je suis Montois!"

Par Rugbyrama
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Retour aux sources en quelque sorte pour le deuxième ligne historique de l'Us Dax, Rudolph Berek, qui s'est engagé à la surprise générale chez le rival voisin, Mont-de-Marsan. A 38 ans, Berek voulait s'offrir un dernier challenge.

Annoncé à Hagetmau (Fédérale 1), vous voilà donc reparti à 37 ans en Top 14 à Mont-de-Marsan... Comment cela s'est-il passé?

Rudolph Berek : Le plus normalement du monde. J'avais fait une croix sur le monde professionnel et m'étais engagé à Hagetmau. Après avoir discuté avec les dirigeants dacquois et les entraîneurs montois, j'ai pris la décision... Vous savez, les querelles de clochers. Mais bon, Dax m'avait libéré ou plus exactement n'avait pas voulu me reconduire après 18 ans passés au club. Le plus embêtant c'est quand même pour Hagetmau...

Quand Mont-de-Marsan vous a-t-il contacté?

R. B.: Ils ont fini tard la saison et ils voulaient attendre de savoir ce que Jocelyno Suta (qui s'est engagé avec Toulon, ndlr) allait faire. Puis Marc Dal Maso que je connais très bien m'a appelé pour me proposer une nouvelle aventure. Et depuis que je savais que je ne serai plus Dacquois, l'idée de retourner jouer en Top 14 me trottait dans la tête. Je ne pensais pas qu'un club voudrait s'attacher mes services surtout que je ne voulais pas déménager. Dans ces conditions, il n'y avait que Mont-de-Marsan et Bayonne...

Vu votre expérience, serez-vous le papa de l'équipe montoise ou un jeune débutant?

R. B.: Je suis déjà papa de deux petites filles... Mais si telle est la mission que veulent me confier les entraîneurs montois alors tant mieux. Il faut qu'ils sachent que le Top 14 est un tout autre monde. Nous l'avons vu à Dax, nous avons été pris à la gorge. Il me tarde de voir le calendrier, pas pour savoir quand nous rencontrerons Dax, mais parce que c'est toujours très important pour un promu de savoir où il va.

Dans quelle forme êtes-vous?

R. B.: Je me sens bien. Vous savez, c'était ma première année de rugbyman professionnel l'an dernier, j'ai pu bien travailler et voir la différence. Pour ce qui est de ma forme actuelle, je n'ai pas vraiment coupé car je suis parti avec les Barbarians français en tournée au Canada. Ce qui est sûr, c'est que la motivation est là et bien là. Je voulais absolument faire une dernière année en Top 14.

Pourquoi une telle motivation?

R. B.: A Dax, nous avons été cinq années à la diète en deuxième division. J'ai eu la chance de goûter au Top 14. C'est quelque chose de vraiment super à vivre. C'est énorme. Je sais que ça va être compliqué, mais de jouer contre des mecs de très haut niveau est un super challenge. J'ai beau aller sur mes 38 ans, j'ai toujours l'esprit de compétition et c'est en se frottant à ce qui se fait de mieux que l'on progresse. Une grosse chance m'est offerte, je vais tout faire pour en profiter à fond. Et puis après tout, comme me l'a dit ma mère quand elle a su que j'allais à Mont-de-Marsan, je suis Montois! Je suis né dans la clinique juste en face du stade.

Et après cette saison?

R. B.: On verra. La santé est là aujourd'hui, on avisera le moment venu en fonction aussi de la saison passée, si le groupe est sain et qu'il vit bien. La porte n'est pas fermée. Elle ne l'est jamais.

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