Grandclaude: "Un bol d'air frais"

Par Rugbyrama
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La coupure de 15 jours en raison de la finale de Toulouse a fait du bien aux Perpignanais avant d'aller à Auch, samedi, lors de la 24e journée. Le centre Jean-Philippe Grandclaude espère qu'elle aidera l'Usap dans son sprint pour les demi-finales. Mais il

Comment avez-vous vécu cette coupure en raison du report au 3 juin de votre match avec Toulouse?

Jean-Philippe GRANDCLAUDE: Ça nous a fait énormément de bien. Déjà, on n'a pas eu un calendrier facile ces derniers temps. Après il y a eu notre quart de finale de Coupe d'Europe contre les London Irish. Et comme on a eu un début d'année difficile, on cravache depuis le mois de janvier pour être là où on en est.

Vous n'avez donc pas eu le temps de gamberger sur les deux défaites encaissées à Montauban et à Clermont?

J-P.G: Non. Il y a eu des bonnes et des mauvaises choses sur ces matchs. Mais il ne faut pas être prétentieux, ce sont deux très bonnes équipes. Cela s'est joué à peu de choses et il n'était pas particulièrement nécessaire de se remettre en question à fond.

Et vous allez encore jouer trois matchs en dix jours...

J-P.G: Oui, mais heureusement on "rentre" pas mal de monde comme Jean-Pierre Perez ou Philip Burger qui reviennent de blessure. Ils ont faim de jouer. Bon, on a perdu Ovidiu (Tonita) mais on est presque au complet. On va pouvoir se servir de tout le monde pour cravacher et arracher cette demi-finale. Cette coupure a été un grand bol d'air frais, aussi bien pour la tête que pour les jambes.

Comment voyez-vous cette rencontre à Auch? Avez-vous été surpris par sa victoire sur le Stade français?

J-P.G: Avec les conditions de jeu qu'ils ont eu, tout était possible (pelouse complètement détrempée après un orage, ndlr). Souvent, une rencontre se joue sur un bon buteur, une bonne mêlée et pas forcément sur le jeu. Auch y est parvenu. Alors oui, je suis surpris. Personne ne s'y attendait en raison des qualités intrinsèques des Parisiens. Mais quand j'ai vu les images à la télévision...

Avec votre match en retard et la réception du Stade français lors de la dernière journée, la 3e place est toute proche. Y pensez-vous?

J-P.G: Non, on veut déjà à se qualifier en accrochant la 4e place. On vient de loin. Il y a deux mois et demi, on était 11e. On est déjà bien content d'être là où on est. On ne peut donc pas dire que l'on vise la 3e place.

Comment expliquez-vous qu'aucune formation ne se détache pour cette 4e place?

J-P.G: On sait très bien que Toulouse et Clermont sont au-dessus du lot. Pas besoin de le répéter. Malgré des blessures, les Toulousains ont échoué de peu en finale de Coupe d'Europe. Clermont a seulement perdu 4 matchs cette année. Derrière, il y a sept, huit équipes qui peuvent prétendre aux places européennes, voire aux quatre premières. Au début de l'année, personne ne croyait en Castres par exemple mais aujourd'hui, ils sont là... Tant mieux pour le championnat français si ça se joue dans un mouchoir et qu'il y a du suspense.

Si vous vous qualifiez, préférez-vous jouer Clermont ou Toulouse?

J-P.G: Je n'ai pas de préférence. Ce sont deux grandes équipes, très agréables à jouer. Et quand on joue ce genre d'équipes, on a tendance à sortir de gros matchs...

L'an dernier, l'Usap n'était pas qualifié et vous étiez parti en Nouvelle-Zélande avec les Bleus. Si vous aviez le choix, vous prendriez la tournée en Australie ou une demie avec votre club?

J-P.G: Comme tout joueur, mon but, c'est de toucher le Brennus. A faire un choix, je prend la demi-finale avec l'Usap.

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