Courtade: "Pas le match de la mort"

Comment se sont déroulées les deux dernières semaines avec le retrait progressif de Marc Lièvremont ?

Ludovic Courtade.- A l'entraînement, c'était un peu bizarre et son départ s'est ressenti au début. Mais nous travaillons dans la continuité, nous connaissons tous les systèmes de jeu donc nous avons passés ces deux dernières semaines à corriger nos erreurs des deux premiers matchs.

L'équipe a beaucoup tourné pendant le Challenge Européen. Etait-ce une manière de préparer la rencontre de ce week-end face à Auch ?

L. C.- Le Challenge Européen nous a surtout permis de mobiliser tout le monde. Les trente joueurs du groupe doivent se sentir mobilisés, c'est pour cela que l'équipe a beaucoup tourné à Calvisano avant de revenir à une composition plus classique face à Leeds. Pendant ces quinze jours, nous avons aussi récupéré quelques blessés donc nous avons pu travailler avec un effectif assez complet.

Ce match face à Auch est-il déjà capital dans la course au maintien ?

L. C.- Il est très important mais ce n'est pas le match de la mort comme je peux l'entendre depuis quelques jours. Il y aura encore beaucoup de journées de championnat après celle-là. En revanche, il est certain que les deux équipes sont dans la même situation et que cette rencontre lancera la saison soit de Dax, soit de Auch. La pression sera plus forte sur nous car nous jouons à domicile et une défaite aurait plus de conséquences. Il ne faut pas oublier que ce n'est que du rugby même si nous serons là pour gagner.

Les Auscitains étaient venus gagner à Dax la saison dernière. Est-ce un facteur important dans la préparation de ce match ?

L. C.- Nous savons que Auch ne nous réussit pas. Les Auscitains ont été champions de Pro D2 la saison dernière, donc nous serons les outsiders samedi. Après, nous avons l'habitude de jouer contre eux donc nous les connaissons. Il faut s'attendre à un gros combat sur les phases de conquête. Ils n'ont pas un jeu déployé comme le notre. Cela fait dix ans qu'ils jouent comme ça en s'appuyant sur la conquête, des mauls et des chandelles. Ce n'est pas méchant, mais Auch pratique un rugby tactique.

Vous avez joué deux saisons à Auch, est-ce un match particulier ?

L. C.- C'est toujours particulier car je suis Gersois d'origine et puis je dois beaucoup à Auch. C'est grâce à Henry Broncan et Roland Pujo que je peux jouer à ce niveau. Ce sont eux qui m'ont fait confiance pour la première fois donc c'est vraiment particulier même si Henry n'est plus là.