Paris, rose vif

Par Rugbyrama
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Longtemps bousculé par Albi samedi soir, le Stade Français a finalement ramené du Tarn un précieux succès (18-23). Paris s'installe provisoirement à la deuxième place du classement et confirme sa montée en puissance. Attention, le champion est toujours de

Qui a dit que le Stade Français ne savait pas voyager? Après un début de saison extérieur nuit, Paris revoit le jour loin de la capitale. Après les Harlequins et Bourgoin, les champions de France ont enchainé à Albi leur troisième victoire de rang en déplacement. Un succès très précieux sur un terrain où il n'est jamais simple de ne pas repartir bredouille. Du coup, en attendant le choc Clermont-Biarritz dimanche, les hommes de Fabien Galthié se hissent à la deuxième place du classement et peuvent envisager l'avenir avec une certaine sérénité.

Globalement, les Parisiens ont bien maitrisé leur sujet samedi, à l'exception des 20 dernières minutes de la première période, où ils ont essuyé une véritable tempête. Leur entame, remarquable de dynamisme et de détermination, leur avait pourtant permis de prendre leurs distances grâce à la botte de Lionel Beauxis, auteur de trois pénalités en un quart d'heure (0-9, 16e). Puis ce fut la tornade Régis Bianco. L'ailier albigeois claquait deux essais en sept minutes, le premier sur un exploit personnel, le second suite à un superbe mouvement collectif. Deux essais plus une pénalité, et Albi s'envolait (15-9, 38e). Même si Beauxis adoucissait la note juste avant le repos d'un monstrueux coup de pied de 55 mètres, Paris souffrait.

Hernandez, clutch player

Le deuxième acte proposait ensuite un haletant chassé-croisé. Après un essai en coin non transformé de Julien Arias, un carton jaune et une pénalité de chaque côté, Paris comptait deux petits points d'avance à 20 minutes de la fin (18-20, 60e). Une avance en apparence fragile, mais les Albigeois, malheureusement pour eux, n'avaient plus d'essence dans le réservoir. Jamais ils n'allaient être en mesure de venir mettre la pression sur la défense parisienne pour forcer leur destin. Au contraire, à deux minutes du terme, Juan Martin Hernandez jouait les clutch player en ajustant un drop décisif (18-23, 79e).

Pour la deuxième année consécutive, le Stade Français s'impose donc à Albi. Toujours invaincu en 2008 (cinq victoires en cinq matchs), il semble enfin avoir trouvé la bonne carburation malgré un effectif décimé par l'absence de huit internationaux pris par le Tournoi. Logiquement, tout ne fut donc pas parfait, à l'image de la touche. Reconverti talonneur, le jeune pilier Damien Weber a eu du mal à se coordonner avec son alignement sur ses lancers. Mais au-delà de ses imperfections, paris a tout de même retrouvé une maîtrise collective qui lui longtemps fait défaut cette saison. Et le retour au premier plan de certains joueurs majeurs, comme Hernandez, voire Beauxis ou Marconnet, augure du meilleur pour la suite...

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