Paris à la hausse

Par Rugbyrama
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Jeu en progrès, confiance retrouvée, le Stade français peut envisager la fin de saison avec sérénité. Surtout si son infirmerie se vide dans les semaines à venir. Compétiteurs hors pair, les Parisiens ne seront pas bons à prendre en demi-finales...

Drôle de semaine pour le Stade Français. Des flonflons du Stade de France pour la grand messe face à Toulouse au soleil de Jean-Dauger, l'équipe de la capitale a signé deux beaux et francs succès. Deux grands sourires effacés par deux chagrins. La disparition de Thierry Gilardi, vice-président du club depuis plusieurs années, a profondément touché les joueurs, le staff et l'équipe dirigeante. Comme Fabien Galthié a lui aussi été touché par un deuil familial, les derniers jours ont été plutôt pénibles à vivre.

Reste que, sportivement parlant, l'horizon parisien s'est sérieusement dégagé avec ces deux victoires, qui arrivent après une série de trois revers, une première sous l'ère Galthié. Loin du tandem Clermont-Toulouse, le champion en titre compte aujourd'hui sept points de marge sur le cinquième, Biarritz. Les demi-finales se rapprochent, d'autant qu'au niveau du calendrier, Paris a mangé son pain noir en affrontant les quatre autres équipes du Top 5 au mois de mars. "La victoire était nécessaire pour rester dans les quatre premiers. On est au rendez-vous", se satisfait Galthié.

Conquête en progrès

Cette fois, le doute semble donc chassé. "On commence enfin à avoir un jeu un peu plus structuré, se satisfait l'ancien demi de mêlée du XV de France. Après dix mois de travail, l'équipe tient la route, malgré tous nos problèmes." Sur les bases, Paris parait gagné en cohérence. Un point positif, d'autant qu'ils se sdavait attendu dans ce secteur à Jean-Dauger. "On a été bons sur les fondamentaux ", note Sylvain Marconnet, auteur d'un essai, qui retrouve peu à peu le rythme. "La conquête a été bonne ce qui nous a permis d'enclencher la marche en avant et donc de gagner avec le bonus offensif", confirme Galthié.

Le printemps s'annonce donc plus tranquille que l'hiver sur les bords de Seine. Eliminé de la Coupe d'Europe, les Parisiens vont bénéficier d'une semaine de vacances avant de travailler tranquillement en vue de la fin de saison, avec, déjà, un oeil vers les demi-finales. "On progresse, mais on a encore besoin de travailler pour gagner en fluidité dans notre jeu, notamment dans la relation entre les avants et les trois-quarts", estime Fabrice Landreau.

Le Stade français a encore deux mois pour retrouver son meilleur niveau. Le retour des nombreux blessés devrait l'y aider. Christophe Dominici, Pascal Papé, Ignacio Corleto, David Skrela, Dimitri Szarzewski ou Sergio Parisse sont absents pour le moment. Malgré tout, Paris continue d'avancer, on sans mérite. Même s'il est moins souverain que l'an dernier, quand il avait été leader de la première à la dernière journée, le Stade français sait toujours comment gagner. Qu'il s'agisse de Clermont ou de Toulouse, croise la route des Parisiens en demi-finale ne sera pas une partie de plaisir. "Je ne m'en fais pas, on sera là", conclut Marconnet.

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