Kelleher, homme à tout faire

Par Rugbyrama
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Byron Kelleher a survolé de toute sa classe la finale contre Clermont. Le demi de mêlée toulousain était au four et au moulin bouclant ainsi sa première saison en Haute-Garonne sur une note positive. BK ne veut surtout pas s'arrêter en si bon chemin car T

Pas de doute possible. Si un homme n'est pas passé inaperçu sur la pelouse du Stade de France samedi soir, c'est Byron Kelleher. Le numéro 9 toulousain, qui avait sans doute à coeur d'effacer sa prestation moyenne en finale de H Cup, a tout donné cette fois-ci pour sa deuxième finale de l'année. En attaque où ses percées ont fait très mal à la défense clermontoise, permettant ainsi à ses coéquipiers d'avancer sans cesse. Mais aussi en défense avec un pressing de tous les instants, notamment au ras, gênant considérablement son vis-à-vis, Pierre Mignoni.

Les éloges ont donc naturellement plu sur le Néo-Zélandais dès la fin de la rencontre. "C'est le rugbyman moderne par excellence, avouait son président René Bouscatel, osant même un "c'est presque un trois-quarts centre", en référence à ses chevauchées."Offensivement et défensivement, il a su tirer toute l'équipe vers le haut", reconnait notre chroniqueur Pierre Villepreux. "C'est lui qui a donné le ton à cette finale avec cet esprit qui est le sien de jouer et encore de jouer comme le font les Néo-Zélandais et de toujours créer de l'incertitude pour l'adversaire", ajoute Jean-Claude Skrela.

"Ma maison, c'est Toulouse"

Byron Kelleher, lui, n'a même pas dit un mot de sa performance personnelle lorsqu'il s'est longuement attardé dans la zone d'interviews. Le joueur, en pleurs au coup de sifflet final, était bien trop heureux de fêter son premier titre avec le Stade toulousain pour s'attarder sur sa personne. "C'est incroyable, c'est un rêve qui devient réalité. Je sais ce que ce titre représente pour le club et pour les Toulousains, explique-t-il moitié en anglais, moitié en français. C'est bien. Non, c'est "bieng", reprend-il avec l'accent qui caractérise le Sud-Ouest.

Ce Sud-Ouest justement, il n'est pas prêt de le quitter. Il s'y plait trop. Cette semaine, il entamera des négociations pour prolonger son contrat, sans doute jusqu'en 2011. "Je suis très heureux ici. Ma maison, c'est Toulouse. Je veux rester aussi longtemps que possible, aussi longtemps que je pourrais jouer. Je veux poursuivre mon intégration ici. Comme ça, je pourrais répondre dans un Français correct". En attendant, place aux vacances. "Je ne sais pas où je vais mais ce sera sea, sun and beaches (mer, soleil et plages, ndlr)". Là, Toulouse ne fera pas l'affaire en revanche...

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