Larrechea : "Je vais jouer chez moi"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Véritable star de l'Aviron bayonnais pendant les années Pro D2 et lors de la première saison en Top 14, l'ouvreur et arrière Daniel Larrechea fait son retour dans son pays natal après deux ans à Sale. Il s'était engagé avant que Bayonne soit assuré de se

Dans quel état d'esprit êtes-vous à l'aube de cette nouvelle saison, la neuvième sous le maillot bayonnais pour vous ?

Daniel Larrechea.- C'est un véritable retour aux sources, ça fait du bien.

Vous avez été contacté par d'autres clubs du Top 14, dont certains du haut de tableau. Pourquoi avoir choisi de revenir à l'Aviron ?

D.L.- Pour son projet, tout d'abord. Le président Salagoïty a fait en sorte de me donner envie de revenir à Bayonne, que ce soit en première ou en deuxième division. Il m'a donné des garanties sur le fait que je m'engageais dans une équipe compétitive, quel que soit le niveau. Ce sera en Top 14, tant mieux ! Après, il y a aussi des raisons affectives. Je suis d'ici, j'ai eu une petite fille il y a six mois et avec ma compagne, nous avons senti le besoin de nous rapprocher de nos familles. Troisièmement, je jouerai chez moi, devant 15 000 personnes à chaque match. On ne voit pas ça dans les autres stades... J'aurais eu du mal à aller jouer ailleurs, tout simplement.

Le fait que vous risquiez de retrouver le Pro D2 ne vous a-t-il pas fait douter ?

D.L.- Je connais la valeur du Pro D2, j'y ai joué pendant sept ans. Quand on voit le recrutement fait par les clubs de deuxième division, on ne peut pas douter de la qualité qu'aura ce championnat la saison prochaine. Jouer en Pro D2, ce n'est pas la mort du rugbyman ! J'aurais été sûr d'y trouver un bon niveau. Mais j'avoue que j'aurais quand même été déçu.

Vous allez être attendu à Bayonne. Cela ne sera-t-il pas difficile à gérer ?

D.L.- Mon statut a un peu changé, c'est vrai. Je sais qu'avec mon passage en Angleterre, on va attendre beaucoup de moi. La concurrence avec Manny Edmonds et Jean-Baptiste Peyras sera rude et je sais que si je ne joue pas beaucoup, je vais être pénible. Je n'ai pas changé (rires). Mais je vais tout faire pour être à la hauteur des attentes de tout le monde.

Que vous ont apporté vos deux saisons à Sale selon vous ?

D.L.- De l'expérience déjà. Au niveau du rugby, je suis plus aguerri. J'ai beaucoup progressé physiquement puisque j'ai découvert le professionnalisme là-bas. J'étais éducateur à la ville de Bayonne avant de partir. Je pense avoir franchi un palier.

Trouvez-vous un Aviron bayonnais différent de celui que vous avez quitté il y a deux ans ?

D.L.- Complètement ! Je me retrouve dans un club plus professionnel, qui s'est étoffé et qui est bien mieux organisé. Il n'y a qu'à voir tout ce qu'il y autour, au niveau de la gestion des abonnements ou de l'agrandissement du stade&hellip Sportivement, les joueurs restent. Ça change. Les entraîneurs restent également, et ça change aussi.

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