Inigo : "On doute"

Par Rugbyrama
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Le centre de Bayonne Vincent Inigo, qui a marqué un essai contre Bourgoin samedi, se révèle ces dernières semaines au sein de l'attaque basque. Le champion du monde des Moins de 21 garde la tête froide toutefois, car il sait que les Bayonnais sont en post

Bayonne a concédé le match nul à la dernière seconde face à Bourgoin samedi. Qu'a-t-il manqué pour la victoire ?

Vincent INIGO : Nous avons accumulé les petites fautes et ça nous a coûté cher. Nous avons également manqué de réalisme avec la pénalité sur le poteau de Richard Dourthe, un coup de pied dévissé et les quatre dernières minutes de la rencontre que nous n'avons pas su gérer.

Ce nul ne fait pas les affaires de Bayonne, qui n'a plus gagné depuis cinq matchs. Pensez-vous que le club a marqué le pas ?

V.I. : C'est vrai que le début de championnat était meilleur, nous avons même réussi à être premiers (lors de la deuxième journée, NDLR) ! Mais nous sommes onzièmes maintenant effectivement. Je ne sais pas si nous marquons le pas. Ce que je sais, c'est qu'on travaille toujours autant, le plus possible. Et je pense que c'est la contre-performance à Dax, où nous étions passés à côté, qui nous a marqués. Depuis, on n'arrive plus à gagner. Il faut vite sortir de cette spirale. C'est dur pour le moral, surtout ces derniers temps avec les entraîneurs non reconduits et tout ce qui se passe autour. On ne connaît pas non plus les entraîneurs de l'an prochain... C'est un tout qui fait que nous doutons en ce moment. Mais il faut travailler pour être prêts samedi prochain.

Dax n'étant plus qu'à neuf points de l'Aviron, vous n'avez pas le droit à l'erreur effectivement contre Montpellier ce week-end à Jean-Dauger…

V.I. : C'est victoire obligatoire oui ! D'autant que nous avions pour objectif deux victoires à domicile... Nous allons peut-être jouer le plus gros match de l'année contre Montpellier parce que si on perd, Dax peut revenir à cinq points. Du coup, on risque de douter jusqu'à la fin de la saison, comme c'est le cas depuis plusieurs années. A nous de prendre notre destin en mains et de gagner dès samedi pour pouvoir enfin nous libérer et ne pas jouer la fin de saison sous pression.

Justement, c'est la première saison où Bayonne n'a pas la pression du début à la fin du championnat. La voilà qui revient. Comment le groupe gère-t-il ça ?

V.I. : C'est vrai qu'on était un peu tranquille en début de saison, jusqu'au match à Dax en fait. Depuis, on sent que l'USD se rapproche, c'est de plus en plus alarmant. Mais je crois que nous savons répondre présents dans les matchs importants. On ne s'affole pas, il ne faut pas se mettre de pression négative. Samedi, on veut faire un gros match à domicile. On n'en a fait qu'un, contre Perpignan. Il faut essayer de faire le même match face à Montpellier.

Personnellement, vous avez éclaté au grand jour cette saison. Comment la vivez-vous ?

V.I. : Personnellement, je suis satisfait bien sûr parce que mon objectif était de resigner et que je l'ai fait, pour deux saisons. Les entraîneurs m'ont laissé ma chance et j'ai su la saisir. J'essaie d'amener de la vitesse et un jeu de passes. Je me sens de mieux en mieux et de plus en plus en confiance au sein de cette équipe.

Pourquoi avoir décidé de resigner malgré l'incertitude concernant le staff la saison prochaine ?

V.I. : Parce que je suis issu du centre de formation de l'Aviron d'une part. D'autre part, j'ai été convaincu par le président Salagoïty qui voulait me garder et me faisait confiance. Je sais que le club a des projets avec la venue d'Afflelou comme sponsor. J'aime beaucoup ce club et j'y suis resté pour essayer de m'exprimer. Ça commence à venir. Je veux confirmer.

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