En rose et noir

Par Rugbyrama
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A une semaine de la demi-finale de H Cup contre les London Irish, Toulouse a perdu gros contre Clermont. Le club devrait partir à Londres sans Clerc et Dusautoir. Il va falloir encaisser et gérer au mieux.

Fabien Pelous, le visage marqué comme ses coéquipiers, ne trouve pas les mots. "C"est plus que de la malchance, c"est… " L"ancien capitaine de l'équipe de France parlera finalement, et à juste titre, de "scenario catastrophe". Car ce que redoutaient le plus les Toulousains est arrivé : en plus d"avoir laissé filer le choc des titans, ils ont perdu plusieurs joueurs alors qu"ils doivent préparer une demi-finale de Coupe d"Europe.

Thierry Dusautoir dès la 3e minute de jeu, Shaun Sowerby, touché à la tête, et surtout Vincent Clerc, qui a terminé sa saison avec les croisés touchés. L'ailier international devrait être éloigné des terrains pendant neuf mois. "Ça fait beaucoup", déplore Yannick Nyanga. Toute une ligne d'arrières exactement si on ajoute l'ouvreur Gaffie du Toit, les deux centres Fritz et Kunavore, les ailiers Loïc Mazières et Yves Donguy et l'arrière Clément Poitrenaud. Et c'est sans compter les avants Poux, Maka et Ledevedec.

"Resserrer le groupe"

C'est alors que le problème du calendrier refait surface : "C'était prévisible, reprend le troisième ligne. On a commencé la saison le 1er juillet et si tout va bien, elle se terminera le 28 juin, avec une seule semaine de vacances à Noël." Guy Novès va plus loin : "On peut casser des joueurs, ce n'est pas grave, ironise-t-il. On en appelle d'autres pour faire briller le rugby français à l'étranger…"

Dans ce contexte, la défaite à domicile contre Clermont était presque "anecdotique" aux dires de Pelous. Car Toulouse pense déjà à son rendez-vous européen. Comment le préparer et être compétitif dans de telles conditions ? En "serrant les dents". "L'heure n'est pas à l'abattement mais plutôt au travail, explique Fabien Pelous. Il faut se retrousser les manches. Même si ces blessures sont très handicapantes, le groupe est suffisamment fort pour jouer une demie sans Clerc ou Dusautoir." "C'est le moment de compter les uns sur les autres", confirme Byron Kelleher. Car Yannick Jauzion l'assure, ce genre de coups du sort "peut aussi resserrer un groupe". Il le faudra, pour se frayer un chemin dans les cieux européens.

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