Castres, la modeste

Par Rugbyrama
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Castres a pris cinq points importants samedi face à Dax et pointe à une longueur de Perpignan, qui compte un match en moins. Les demi-finaless sont en vue pour les Tarnais, même si le CO affirme ne pas y croire.

Des revers, Castres en a connus un paquet depuis le début de la saison. Pas facile de choisir dans les plus douloureux... Le remaniement de staff ? La déculottée encaissée face à Paris ? Ou la défaite à domicile concédée face à Montpellier, coupant les Tarnais en plein dans leur élan retrouvé ? Peut-être après tout que ce dernier est le plus douloureux. Parce que, comme il convient de regarder de l"avant, c"est peut-être sur ce dernier faux pas en date que Castres a compromis ses chances de jouer une demi-finale.

Ce lundi, bien qu'il n'y ait qu'un point de différence au classement avec le dernier qualifiable, Castres compte un match de plus que Perpignan qui reçoit Toulouse mardi prochain... Surtout Castres doit se déplacer deux fois sur les trois derniers matchs de la saison. Et tire déjà sur la corde : "Il est certain que nous payons terriblement nos quatre matchs disputés en quinze jours. On pioche, ça se sent. C'est inhumain mais c'est comme ça, on ne peut rien y faire. Alors on se serre dans ces moments difficiles. Même en ayant évolué à 14, nous parvenons à marquer 5 essais. Même si c'est contre Dax, j'aurais signé avant le match pour qu'on les marque. Beaucoup pensent le contraire, mais je l'ai déjà dit, martèle Alain Gaillard à Midi Olympique. Nous passons une saison difficile, avec un groupe limité à 25 voire 26 joueurs. On va finir la saison avec ceux-là. Les joueurs font leur maximum et je les en remercie."

"Pour de faux, on peut y croire"

Alors officiellement, les joueurs du CO ne jouent pas les demies mais visent... le derby. En effet, entre les voyages à Paris et Biarritz, il y a la venue d'Albi à Pierre-Antoine. Et Alain Gaillard a déjà commencé la préparation de ces joueurs. Quitte à laisser filer les deux derniers voyages ? "Pour les demies, il nous faudrait gagner à Paris, à Biarritz, que Perpignan enchaîne les contre-performances, énumère le capitaine Lionel Nallet toujours à Midi Olympique. Sincèrement, c'est compliqué. Ce qui nous reste, c'est un match à gagner pour être certain d'être européen."

On sait donc sur quel match est mis la priorité. Et si la fin de saison est difficile, il reste trois journées à jouer et donc quinze points possibles à prendre. De quoi encore mathématiquement accrocher une place dans le carré de tête et de marquer cette saison si compliquée d'une pierre blanche. "Ce soir, conclut Laurent Marticorena auteur de son premier essai de la saison face à Dax dans Midi Olympique, on est à un point de Perpignan. Alors, pour de faux, on peut y croire..." Les comptes seront faits après le match à Paris pour lequel il faudra peut-être se passer de Mazars et Fleming.

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