Biarritz a mal à la tête

Par Rugbyrama
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Alors que seul Damien Traille et Andrea Masi manquaient à l'appel pour cause de Tournoi, le BO a eu toutes les peines du monde à se défaire de Dax. Surtout, Biarritz a dû se résoudre à demander les mêlées simulées…

Le mal est profond. Si l'équipe de France, en construction, a éprouvé de sérieuses difficultés en mêlée fermée, le Biarritz olympique dispose de l'un des packs les plus réputés du Top 14. C'est pourquoi quand Petru Balan, l'international roumain, a dû céder sa place à la 49e minute du match, c'est tout un symbole qui s'est écroulé sous les yeux hagards du public biarrot. Biarritz était mené au score 7-6 depuis l'essai à la demi-heure de jeu de Gavin Williams et ne parvenait visiblement pas à remettre son jeu à l'endroit.

Face à Dax, le poids des Thion, Harinordoquy, Betsen, Couzinet, voire de Yachvili (entré à la 59e minute) a eu du mal à faire pencher la balance. Dax avait bien préparé son coup, c'est sûr, mais la prestation biarrote a déclenché la colère du public, mais aussi du président Marcel Martin. Dans une vidéo sur le site internet officiel du club, l'homme au chapeau ne mâche pas ses mots. Marcel Martin y parle de joueurs qui ne connaissent pas "le b.a. ba du rugby", "de jours meilleurs promis qui se font attendre..."

Isaac: "Un sketch"

Après le mini-remaniement de décembre avec l'arrivée dans le staff de Jack Isaac, un léger mieux s'était fait ressentir. Le problème du début de saison, où l'absence de liant entre un pack conquérant et les arrières plombait l'ambiance et les résultats, a laissé la place à un autre souci… C'est désormais le pack basque qui tangue.

Enfin, malheureusement pour Biarritz, un problème n'a pas vraiment laissé la place à un autre. Il est plutôt venu s'ajouter. Car samedi, face à Dax, la ligne d'attaque biarrote a frôlé l'indigence. La colère du président Martin est plus que justifiée. Jack Isaac parle lui-même "de sketch". A un pack qui a reculé et à des choix peu orthodoxes est venu se greffer plusieurs surnombres vendangés.

A coup sûr, le silence sera de mise en début de semaines aux entraînements du côté d'Aguiléra. "Vu le match qu'on a produit, déclare Harinordoquy à Sud Ouest, tout le monde va se mettre au travail sans rien dire cette semaine. A Montpellier, on aura peur d'en prendre 30. Il faudra y aller avec plus d'humilité. Il suffit souvent de pas grand-chose." Ah oui, petite précision utile quand même, Biarritz est bien quatrième du Top 14… Mais cela n'adoucit en rien son mal de tête.

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