Sanchou : "Beaucoup de pression"

Par Rugbyrama
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Excellent en neuf ce week-end face à Toulouse, le futur Tarnais de Castres, Thomas Sanchou, sait que le match face à Montpellier est capital pour Albi, douzième à quatre points du premier relégable dacquois.

Dans quel état d'esprit évolue le groupe en ce début de semaine ?

Thomas SANCHOU : Nous sommes marqués par la défaite face aux Toulousains. Nous vivons avec beaucoup de pression et nous savons que nous n'avons plus le droit à l'erreur à la maison. Il va nous falloir chercher à l'extérieur des points. Ça nous le savons bien. Donc oui, beaucoup de pression. La compétition est serrée. Dax où nous allons dans quinze jours ne lâche rien. Mais bon, on verra.

Face à Montpellier qui reste sur une victoire à l'extérieur à Castres, la pression n'en est que plus forte non ?

T. S. : Oui, d'autant qu'ils ont une très belle équipe. Pendant le Tournoi, ils ont eu plusieurs internationaux, Picamoles, et tous ceux qui ont été sélectionnés... Cela ne va pas être simple, même difficile. Maintenant, nous avons réalisé un joli match face à Toulouse, nous commençons à avoir une équipe compétitive. Nous restons aussi sur un bon match contre Clermont malgré les 50 points. Non, nous n'allons pas commencer à trembler devant Montpellier !

C'est vrai qu'Albi retrouve ses blessés. Cela renforce le groupe au bon moment...

T. S. : Et bien, nous avons deux blessés de plus. Lundi soir, Patrice Serre s'est fracturé la malléole à l'entraînement, et Paul Guffroy s'est blessé à une main avec les Espoirs ce dimanche... Tout ces pépins, ça n'aide pas. Ça revient et ça repart... Hough est KO, on espère vraiment le retour de Vincent Clément...

Douzième du Top 14, Albi n'a vraiment pas vécu une saison tranquille... Comment vit-on ce genre de moments ?

T. S. : Nous n'avons pas travaillé sereinement. Nous ne savions pas ce qui se passait, s'ils allaient nous sauver, si nous allions être payés à la fin du mois... Cela n'a vraiment pas été facile à gérer. Mais il y a quinze jours, est arrivé le nouveau président Archilla. Pendant son discours, nous avons senti son sérieux. Je pense qu'avec lui, le Sporting va s'en sortir.

Est-ce que vous ne craigniez pas qu'il soit arrivé trop tard ?

T. S. : Pour moi, indéniablement, il est arrivé trop tard

Oui, entre-temps vous vous êtes engagé avec Castres...

T. S. : Voilà, je me suis engagé pour le CO. Là je n'ai vraiment pas réfléchi parce que je cherchais quelque chose de plus tranquille. Maintenant, le président Archilla avec son envie et son discours... Oui, c'est sûr, en plus Eric Béchu a décidé de rester. S'il était arrivé plutôt, j'aurai réfléchi avant de décider de partir.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

T. S. : Nous avons des séances plutôt allégées en ce moment. Ce matin, c'était une très légère séance de physique, cela fait du bien. Depuis deux semaines, Erci Béchu nous concocte des programmes plus léger, il nous laisse un peu souffler parce qu'il a vu que c'était nécessaire.

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