Brive, l'histoire du verre à moitié...

Par Rugbyrama
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Après la courte défaite à Biarritz (15-6), les Brivistes étaient partagés entre les regrets de voir le point de bonus envolé et la satisfation d'un match complet chez le champion de France.

Ils ne savaient pas trop quoi penser les Brivistes samedi soir après le match. Fallait-il regretter d"avoir perdu le point de bonus défensif à la dernière seconde de jeu (et ainsi se retrouver dans la zone des relégables en douzième position du classement) ? Ou bien se réjouir d"une prestation de bonne facture qui a bien failli venir à bout des champions de France sur leur terrain ?

Les sentiments étaient mitigés au sortir des vestiaires. Pour le troisième ligne aile Jérôme Bonvoisin, la réalité était un peu dure à accepter : "Quand ton club se trouve dans une telle situation, que tu travailles chaque jour comme un fou, que tout le monde essaie de s'en sortir, c'est très décevant de ne rien ramener." Son coéquipier au centre de la troisième ligne cabiste, Simon Azoulai, choisissait lui de relever les points positifs : "C'est dommage mais cela reste un gros match à l'extérieur, sur la défense notamment. Nous avons joué comme il fallait, en étant agressifs." Même son de cloche côté staff. "Quelque part, les joueurs sont très satisfaits et fiers d'eux-mêmes parce que ça été un grand match en terme d'engagement, de solidarité et sur la performance défensive , pointait le coentraîneur Michel Peuchlestrade. Nous avons été en passe de gagner jusqu'au bout, cette défaite tient à de très petites choses finalement. Alors cela reste très décevant, bien évidemment, mais si on ne fait que des matchs comme ça, le vent tournera, c'est sûr."

Gérer la trêve.

En attendant, il faudra attendre sept semaines avant d'en avoir l'occasion. Et avec cette treizième place (synonyme de relégation) collée aux basques, il ne sera pas simple de travailler dans la sérénité. "Ce match sera sûrement constructif mais le problème, c'est qu'il y a deux semaines de vacances à venir et un mois et demi de trêve. Aura-t-on les mêmes capacités à se transcender pour le prochain match à domicile, avec la pression qu'il engendrera ?", s'inquiétait Jérôme Bonvoisin. Encore une fois, Michel Peuchlestrade préférait voir le verre à moitié plein : "La trêve nous permettra peut-être de nous ressourcer et de repartir de plus belle pour la dernière ligne droite. Malgré la défaite, un match comme cela tire forcément vers le haut. Nous étions quand même à Biarritz, qui fait partie des meilleures équipes françaises et européennes !"

C'est sûrement à ça que se raccrocheront les Brivistes les prochaines semaines. A ce presque bon coup chez le champion de France mais aussi à ces victoires surprise et capitales déjà ramenées de l'extérieur cette saison, à Montpellier (17-12) et à Toulouse (29-26).

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