Le bilan: Narbonne

Par Rugbyrama
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Chaque jour, jusqu'à la finale, retrouvez le bilan de chaque équipe qui n'a plus rien à jouer dans le championnat pour la saison écoulée. Aujourd'hui, le bilan de Narbonne, dernier et qui connaîtra la Pro D2 pour la première fois de son histoire l'an proc

TOUR D'HORIZON

Le doyen a quitté l'élite, qui plus est l'année de son centenaire. C'était loin d'être prévu. Bien sûr le RCNM ne visait pas l'Europe comme Agen pour qui la chute est encore plus rude mais il ne s'attendait sans doute pas à être relégué. Lors des deux dernières saisons, les Narbonnais avaient terminé 10e, calés dans le ventre mou.

Mais le Top 14 est exigeant et les Audois, qui ont dû attendre deux ans et une rencontre à Agen pour enfin s'imposer à l'extérieur, paient cher leur difficulté à voyager et une défense passoire. Les nombreuses individualités intéressantes n'ont pas suffi au Racing pour garder la tête hors de l'eau. L'ambiance au sein du club n'a pas aidé non plus. Désormais, il faut reconstruire. Ce sera avec Régis Sonnes, ex-adjoint promu et Laurent Balue, nommé à ses côtés avant même la fin de son contrat de joueur.

LE TOP

Difficile de trouver quelque chose qui s'est bien passé avec une relégation au bout et des satisfactions maison (Candelon, Rosalen, Tomiki ou Mazars) qui font les valises. Narbonne a produit du jeu cette saison et c'est bien là la seule note positive (7e attaque avec 521 points). Evidemment, c'était au détriment de la défense (dernier avec 784 points encaissés, soit plus de 30 points en moyenne par rencontre) ...

LE FLOP

Incontestablement, la gestion. La communication a été difficile entre dirigeants, entraîneurs et joueurs, tout au long de la saison. Trois joueurs licenciés (Christian Labit, Frédéric Lartigue et Franck Tournaire), des clans, des partants mis de côté et démobilisés (Candelon, Rosalen), le RCNM a été miné par les problèmes extra-sportifs. Une ambiance pourrie et une spirale négative qui n'ont jamais permis aux joueurs de s'exprimer malgré quelques sursauts d'orgueil.

LE MEILLEUR JOUEUR: Dwayne Haare

La difficile saison du RCNM ne l'a pas empêché de réaliser de belles performances toute l'année. Le n° 8 néo-zélandais a été, comme la saison précédente, l'un des joueurs les plus utilisés. A 27 ans, il a pris une nouvelle dimension, récupérant même le capitanat, à la demande des joueurs, après le limogeage de Laurent Labit. Convoité par l'USAP mais aussi par des clubs de l'hémisphère sud, l'ancien joueur des Waratahs a finalement prolongé de deux ans. Loyal en plus.

LA REVELATION: Lionel Mazars

Le centre, âgé de 23 ans à peine, a explosé pour sa deuxième année au RCNM. Même s'il n'a inscrit qu'un essai, il a été aligné 23 fois sur 26 par les coaches du Racing. Mazars a d'ailleurs tapé dans l'oeil de plusieurs clubs mais c'est Castres qui a raflé la mise, assez tôt dans la saison. Preuve s'il en fallait qu'il peut être un futur grand, Bernard Laporte vient de l'appeler pour pallier au forfait de David Marty lors de la tournée en Nouvelle-Zélande.

. LES CHIFFRES CLES

Meilleur classement: 8e (14e journée)
Plus mauvais classement: 14e (4 fois)
Classement attaque: 7e
Classement défense: 14e
Classement domicile: 13e (33 points)
Classement extérieur: 12e (6 points)
Meilleur réalisateur: Cédric Rosalen (278 points)
Meilleur buteur: Cédric Rosalen (278 points
Meilleur marqueur: Julien Candelon (12 essais)

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