La magie Paris

Par Rugbyrama
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Du Stade de France samedi soir aux Champs-Elysées dimanche midi, le Bouclier de Brennus a été fêté comme il se doit par les Parisiens.

Ils étaient encore des milliers ce matin sur les Champs-Elysées. Les supporters parisiens, drapeaux roses à la main, attendaient leur héros avec impatience. Malgré la chaleur et une nuit écourtée, ils donnaient encore de la voix. Le bus à impériale aux couleurs du Stade français pouvait se presénter en haut de la plus belle avenue du monde pour une descente rythmée par les tubes musicaux du club. Présentation du Bouclier, lancer de tee-shirts estampillés "Stade français champion de France", la vingtaine de joueurs présents assurait le spectacle jusqu'à l'arrivée devant le magasin de l'équipementier du club. Là encore, l'ambiance était au rendez-vous. L'hystérie n'était pas loin lors de la séance de dédicaces.

La communion entre les Parisiens et leurs joueurs avaient pourtant commencé dès le coup de sifflet final avant de se poursuivre à l'Hôtel de ville. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë avait invité l'équipe championne de France ainsi que 1 500 supporters. Le premier magistrat, devant une assistaance acquise à la cause du rugby, rappelait une nouvelle fois la nécessité pour Paris de construire un stade complétement dédié au ballon ovale.

Ce discours, suivi de celui de Max Guazzini, lançait définitivement la soirée. Les joueurs commençaient à quitter l'Hôtel de ville vers trois heures pour se rendre dans un club privé situé à deux pas de l'Arc de Triomphe. Entre la table squattée par la colonie argentine et les cours de danse sur table improvisés par les Italiens, les joueurs profitaient chacun à leur manière de cette soirée.

Ironie du sort, l'équipe clermontoise avait choisi un club situé à quelques mètres de la fête parisienne et les joueurs des deux équipes se croisaient sur le trottoir. Certains rendant visite à leurs adversaires du soir. Le jour se levait mais les Parisiens n'avaient pas envie de se quitter. A midi sur les Champs Elysées, beaucoup confirmaient qu'ils ne s'étaient effectivement pas quittés.

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