Baluc-Rittener: "Tout donner"

LAURENT BALLUC-RITTENER, malgré votre indisponibilité pour blessure, vous restez proche de vos coéquipiers. Comment se portent-ils après la défaite face à Montauban (41-15) ?

L.B-R: Même si je n'ai pas joué, c'est le groupe entier qui est sorti meurtri de cette rencontre. C'est une défaite qui fait très mal. Quand on est compétiteur, c'est très dur d'encaisser quelque chose comme ça, surtout face à un promu lors d'une première journée de championnat. Que ce soit pour les joueurs ou pour le staff, c'est dur à avaler. Mais il faut vite se reprendre dans ces cas-là. Il faut mettre les bouchées doubles aux entraînements mais aussi dans la vie du club. Tout ne va pas se régler en une semaine, mais il faut vite rétablir les choses qui n'ont pas fonctionné face à Montauban.

Justement, qu'est-ce qui a manqué à l'équipe dans ce match?

L.B-R: La combativité. Nous devons très vite retrouver cet état d'esprit. Le groupe vit bien, le club est agréable, la ville est agréable. Tout est fait pour que nous travaillions dans de bonnes conditions. A nous de nous reprendre. Mais il est vrai qu'il nous a manqué beaucoup de choses lors de la première journée. Nous avons fait 20 à 25 minutes de qualité, mais par la suite, on a relancé cette équipe qui a rapidement pris le dessus sur nous. Bref, trop d'approximations et un manque flagrant d'efficacité nous ont fait défaut.

Comment abordez-vous la venue de Biarritz ?

L.B-R: Les préparations de ce genre de matches sont automatiques. Que ce soit individuellement ou collectivement. Le groupe se solidarise, se resserre. Face à de telles équipes, on veut toujours prendre le dessus. C'est normal. Et la clef pour réussir, c'est le collectif. Toute cette semaine a été basée sur le collectif. Il ne faut pas que l'on se pose de questions. Il faudra jouer juste. De toute façon, les stratégies ont bien été travaillées cette semaine.

Sur le plan personnel, comment se présente votre blessure?

L.B-R: C'est une blessure qui dure mais elle est en cours de guérison. Je me suis rendu à Lyon cette semaine et je vais devoir y retourner dans les jours qui suivent pour procéder à des infiltrations. Je pense que je vais en avoir encore pour une quinzaine de jours avant de reprendre. On verra bien.

Source photo: Alain PERNIA (Midi Libre)