Bayonne rayonne

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Bayonne a confirmé sa bonne forme en allant décrocher un match nul à Agen. Après un début de saison catastrophique, les Basques, dixièmes, croient plus que jamais en leurs chances de maintien.

"Une équipe qui parvient à décrocher un match nul à Armandie alors qu'Agen se bat pour le maintien mérite de rester en Top 14". A l'image de son entraîneur Xavier Péméja, Bayonne croit chaque journée un peu plus au maintien. Un point de bonus offensif glané à Clermont, les quatre points de la victoire assurés contre le concurrent direct narbonnais, ces deux points ramassés à Agen... Petit à petit, les Basques grignotent le retard accumulé pendant la phase aller. Ils se classent ainsi sixièmes du classement, derrière Perpignan, sur la phase retour. Et se paient le luxe d'être dixièmes au général, après avoir passé sept mois entiers dans la zone rouge.

Bref, l'Aviron bayonnais est sur une pente ascendante. Et le match nul à Agen ressemble à un coup d'accélérateur bien placé à trois journées de la fin du championnat. "C'est un pas de plus vers le maintien en tout cas, concède le troisième ligne Louis Massabeau. Ce résultat est important parce qu'il nous manque beaucoup de points de bonus dans notre capital. Comme nous n'étions plus dans la zone des relégables, nous sommes arrivés à Agen avec l'intention de faire un coup, de produire un peu de jeu et d'être solides sur nos bases. Il y a eu quelques déchets certes mais c'est très satisfaisant au niveau de la cohérence et la confiance du groupe."

Les Bayonnais ont changé, indéniablement. L'arrivée de Jean-Pierre Elissalde et Jean-François Beltran y est pour beaucoup. "Nous sommes dans une continuité, expliquait l'arrière Benjamin Thiery avant le match. Nous sommes tous pointilleux, nous n'hésitons plus à nous nous dire ce qui ne va pas. C'est comme ça que nous allons grandir, nous en sortir et nous maintenir. Nous sommes de plus en plus professionnels, de plus en plus responsables. Le nouveau staff nous a beaucoup aidé pour cela."

Si l'Aviron parvient à se sauver, ce sera sûrement grâce à cet état d'esprit particulier. "Nous avons arraché le match nul au mental, parce que tout le monde s'entend bien dans cette équipe, affirme Jean-Marie Usandisaga. Certains clubs sont déjà en train de se demander quelles stars ils vont recruter l'année prochaine, alors que nous on reste entre nous, à juste essayer de sauver le club." Et le pilier d'Itxassou de citer ses coéquipiers en exemple : "Le plus illustratif, c'est le comportement d'Eduard Coetzee ou Benjamin Thiery qui s'y filent à fond pour sauver l'Aviron même s'ils savent qu'ils joueront à Biarritz l'an prochain." Le dernier ingrédient de ce regain de forme, c'est la présence du public, dans les moments de liesse comme dans la tristesse. 2000 supporters avaient fait le déplacement en Lot-et-Garonne. Ils n'ont pas été déçus du voyage.

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