Nallet : "Pas de complexe"

Par Rugbyrama
  • Lionel NALLET - 20.03.2010 - France
    Lionel NALLET - 20.03.2010 - France
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Le deuxième ligne du Racing-Metro Lionel Nallet retrouve sa place de titulaire samedi à Montpellier pour affronter les Pumas. Il ne cache pas l'amertume qui lui reste après le cinglant revers concédé à Buenos Aires en juin dernier et souligne que la motivation de l'équipe est "toute trouvée"...

Que reste-il de la défaite de Velez face à l’Argentine cet été ?

Lionel NALLET: Beaucoup d’amertume. Nous avons revu les images cette semaine. Cette fessée que nous avons prise est difficile à digérer. L’Argentine est une très bonne équipe, mais il y a différentes façons de se faire battre. Et cet été, ce n’était pas acceptable.

Y a-t-il de ce fait une pression supplémentaire sur ce match de la Tournée ?

L.N.: Non, Je ne crains pas plus le match de demain que celui de la semaine passée face aux Fidji ou celui que nous disputerons dans une semaine face à l’Australie. Ce sont trois matchs extrêmement difficile à aborder.

Même dans son approche psychologique, au regard du passif entre les deux nations ?

L.N.: Au contraire, je pense que la motivation est toute trouvée avant d’affronter l’Argentine. Ce qui est difficile par contre, c’est que les Argentins nous font souvent déjoués. On veut mettre un type de jeu en place et ils le contrent. Ce qu’il faut, ce que nous n’avons pas su faire cet été, c’est d’avoir la maturité nécessaire, le recul, pour s’adapter, trouver des solutions. Voilà notre challenge demain.

Comment expliquer que les Argentins vous posent particulièrement des problèmes ? Est-ce parce que la plupart d’entre eux évoluent en Top 14 et parlent le français ?

L.N.: Je ne sais pas. Ce qui est sur, c’est que cette semaine, nous avons modifié toutes les annonces de nos combinaisons, en touche, mais aussi dans le jeu de trois quart, parce qu’effectivement, les Argentins les décryptent très vite. Mais ce sont des choses que l’on fait régulièrement en Top 14 où l’on rencontre aussi des francophones, même si les annonces dans nos clubs sont moins sommaires qu’en équipe de France.

Y aurait-il un complexe, de supériorité ou d’infériorité, expliquant ces nombreuses défaites françaises face à l’Argentine ?

L.N.: Non, je ne pense pas, mais les faits sont là. Ils nous battent régulièrement depuis quelques années. Ce qui change par rapport aux pays anglo-saxons lorsque l’on affronte l’Argentine, c’est l’investissement que mettent les Pumas, dans le combat notamment. C’est la grosse différence que je vois entre un test face à eux et un test face à l’Irlande. Sur chaque mêlée, chaque maul, chaque phase de combat, les Pumas veulent vous marquer au fer rouge, aller au bout des choses quand les anglo-saxons s’en contentent souvent comme de simples rampes de lancement. Face à eux, plus que face à d’autres, il faut répondre dans le combat.

Votre ami, Sébastien Chabal se voit offrir une chance de briller en huit avec l’équipe de France, qu’en pensez-vous ?

L.N.: Tout le monde s’étonne qu’il préfère jouer en huit, mais s’il préfère jouer à ce poste, c’est parce qu’il a l’habitude d’y jouer depuis de nombreuses saisons. A ce poste, il a fait une très bonne saison l’an passé, un nouveau bon début de saison cette année. Je lui souhaite de montrer demain qu’il peut prétendre à une place en équipe de France à ce poste là.

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