Mêlée : Mas se méfie

Par Rugbyrama
  • Melee  - France - Afrique du Sud - Test Match
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Publié le Mis à jour
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Même si la mêlée française a impressionné durant l’ensemble du dernier Tournoi des 6 Nations et a en partie permis aux Bleus de décrocher le grand chelem, le pilier Nicolas Mas sait que l’affrontement contre les Boks dans ce secteur, samedi, s’annonce rugueux. Il préfère donc rester prudent.

Depuis l'arrivée des Bleus au Cap, Nicolas Mas a le masque. Le capitaine de l'Usap n'a pas encore tout à fait digéré la finale du championnat perdue contre Clermont. Et il se sait maintenant attendu au tournant par la mêlée sud-africaine. "Je suis assez tendu", reconnaît-il. Non pas qu'il éprouve une crainte particulière à l'idée de son duel avec Gurthrö Skeenkamp (1,89 m, 120 kg), le gaucher des Boks. Mais le Catalan veut absolument terminer sa saison sur une note positive avec le XV de France. "Ce serait con de remettre en cause tout le boulot que nous avons accompli jusque-là, que tout parte en lambeaux sur cette rencontre".

Alors, depuis trois jours, il est déjà dans le match. La confiance acquise lors du grand chelem est là, mais elle semble précaire. Y compris au rayon de la mêlée, la très grande satisfaction du Tournoi ? "Il serait illusoire de croire qu'on puisse surfer sur cette dynamique, lançait Marc Lièvremont ce jeudi. Il faut tout reconstruire à chaque fois. La mêlée est dans toutes les têtes, autant dans celles de nos joueurs que dans celles des leurs".

"Ils jouent avec des piliers assez grands"

Mas, lui, se concentre avant tout sur cette tâche essentielle que représente la mêlée. "Encore une fois, ce sera un secteur déterminant dans ce match, dit-il. Les Boks sont très forts, avec des joueurs très denses physiquement. Cela s'était bien passé pour nous lors de la tournée de novembre. Nous les avions dominés en mêlée mais nous ne les avions pas fracassés non plus..." Bref, la méfiance prévaut, à quelques heures du coup d'envoi de ce que les observateurs, ici, au Cap, annoncent comme une revanche.

Techniquement, les piliers français pourraient néanmoins être avantagés en raison de la morphologie de Thomas Domingo et Nicolas Mas, deux joueurs capables de prendre des appuis très bas. "Ils jouent avec des piliers assez grands, explique Mas. Ce sera peut-être un atout au plan des appuis pour nous qui avons un gabarit plus modeste. Mais ils restent quand même de sacrés clients et leur tradition en première ligne est riche, avec des garçons comme Os du Randt autrefois et aujourd'hui, Van der Linde, Botha ou Du Plessis". Pour se préparer à ce combat de chefs, les Bleus ont encore répété leurs mêlées cette semaine au Cap, notamment mardi lors d'une grosse séance en opposition.

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