Endiguer la marée

Par Rugbyrama
  • Mêlée - France - Afrique du Sud - Test Match
    Mêlée - France - Afrique du Sud - Test Match
Publié le Mis à jour
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Les Bleus savent que le combat d'avants les attendant au Cap samedi après-midi sera violent, intense, barbare. D’autant que les Sud-Africains ont encore en mémoire la déroute de leur mêlée en novembre dernier face aux Français. Mais les hommes de Marc Lièvremont seront prêts...

Ca va saigner... "Nous savons à quoi nous attendre, sourit Didier Retière, l'entraîneur des avants français. Les Springboks savent recevoir... Mais nos joueurs répondront présents." Suite à la démonstration de force des Tricolores dans le combat d'avants à Toulouse à l'automne dernier (21-13), les géants Boks ont aiguisé les couteaux. Humiliés en mêlée fermée, châtiés par l'agressivité des Bleus, les champions du monde en titre tentent actuellement d'opérer plusieurs modifications au sein de leur pack. En l'absence de Bakkies Botha (suspendu) et de Bismarck du Plessis (blessé), le sélectionneur national Peter de Villiers a choisi de repositionner son capitaine et habituel pilier droit John Smit au poste de talonneur - c'était le cas face aux Gallois le week-end dernier (victoire 34-31) au Millennium de Cardiff - comme de parier sur le géant de l'Ulster BJ Botha et le colosse des Blue Bulls Guthro Steenkamp. Mais cela sera-t-il suffisant ? Les Springboks possèdent-ils encore le pack de tueurs qui fit d'eux des champions du monde ? Un début de réponse samedi...

Le cinq le plus lourd

Pour répondre aux mégatonnes du bout de l'Afrique, Marc Lièvremont, Didier Retière et Emile Ntamack ont choisi d'aligner le cinq de devant le plus lourd du moment. Retière poursuit : "En titularisant Romain Milo-Chluski et Lionel Nallet en deuxième ligne, nous avons privilégié la densité physique. C'est plutôt logique, lorsque l'on connaît le style de jeu très direct des Boks." Aux abords de la cinquantième minute, Julien Pierre, Guilhem Guirado et Jean-Baptiste Poux, jugés plus dynamiques, apporteront alors leur pierre à l'édifice. Vu d'ici, le plan stratégique des Bleus semble en tous points parfait. Jusqu'ici, tout va bien, serait-on tenté de dire...

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