Des Boks revigorés, des Bleus à l’âme

Par Rugbyrama
  • Emile NTAMACK - 12.06.2010 - Afrique de Sud - France
    Emile NTAMACK - 12.06.2010 - Afrique de Sud - France
Publié le Mis à jour
Partager :

Tandis que les inconditionnels du rugby se sont mêlés à la fête ambiante du Mondial de football, grâce à la victoire des Boks samedi au Cap face à la France (42-17), les Bleus ont soigné de leur côté leurs bobos dans les airs. Et le staff s'est déjà tourné vers le futur adversaire argentin.

Le rugby a repris sa place dans les médias. Ce dimanche, le ballon ovale a trusté les premières pages des journaux. Présenté comme une finale de Coupe du Monde avant la lettre, le choc de samedi dernier repasse en boucle sur les chaines du groupe Murdoch. "Magnifique", titre en une le Mercury. La Coupe du monde de football est relayée aux pages intérieures.

Alors que depuis le début de la semaine, le match ne semblait pas présenter un grand intérêt pour l’Afrique du Sud, l’impressionnante victoire face aux Bleus (42-17) et ses allures de triomphe ont redonné des couleurs au ballon ovale.

Il faut dire que selon les éditorialistes, les télévisions ont présenté ce choc comme l’affrontement des deux meilleures nations au monde. De souligner que le vainqueur du Tri-Nations a battu les Chelemards, que les joueurs des Bulls et Stormers, les finalistes du Super 14, ont surclassé ceux de Toulouse et Biarritz, finalistes de la H Cup. Bref, la victoire a été célébrée comme il se doit. Par les médias, mais aussi l’ensemble des Boks qui ont fêté cela jusqu’à très tard dans la nuit. Il faut dire aussi que samedi, c’était l’anniversaire du pilier gauche Steenkamp, dont la photo de l’essai fait la Une de tous les journaux.

Direction l'Argentine

Du côté des Bleus, la nuit a été plutôt calme. Tandis que le staff technique dans son ensemble a passé sa soirée à visionner le futur adversaire argentin se faire étriller par les Ecossais (16-24), les joueurs n’avaient pas le cœur à la fête. Alors qu’ils avaient quartier libre pour une soirée dans la ville. Dès 22 heures, tous étaient de retour à l’Hôtel, la mine déconfite. Certains prolongeaient la soirée autour d’une partie de belote, alors que la plupart regagnaient leur chambre.

Ce dimanche, la délégation bleue s’est envolée dans la matinée pour Buenos Aires, quittant une ville en fête au son des Vuvuzelas qui résonnent 24 heures sur 24. En Argentine, ils ont deux matchs pour se refaire une santé morale et physique et ne pas finir leur saison en queue de poisson.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?