Picamoles : "Bien me relancer"

Par Rugbyrama
  • Louis PICAMOLES - 30.01.2010 - Entrainement Equipe de France
    Louis PICAMOLES - 30.01.2010 - Entrainement Equipe de France
Publié le Mis à jour
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Ecarté lors du Tournoi des 6 Nations, Louis Picamoles est de nouveau intégré au groupe France pour la tournée d'été. Remplaçant contre les Springboks, il se voit offrir une nouvelle chance d'éclater aux yeux du sélectionneur français et espère briller samedi contre une sélection argentine.

Votre non-titularisation contre l'Afrique du Sud est-elle maintenant digérée ?

Louis PICAMOLES : Oui. J'ai pu échanger cette semaine avec les entraîneurs et cela m'a soulagé. Je sais que le staff attend plus de moi et je sais ce qu'il me reste à faire.

A titre personnel, le match contre cette sélection de la province de Buenos Aires revêt-il une importance particulière ?

L.P. : Oui. Même si, globalement, je suis content de ma première année au Stade toulousain, j'ai vécu une fin de saison difficile, puisque je n'ai pas été titulaire lors des phases finales. Du coup, je ne suis pas arrivé au rassemblement des Bleus avec une sérénité absolu. Puis j'ai été mis sur le banc pour le premier test. J'espère avoir trouvé un peu de fraîcheur mentale pour bien me relancer dans ce match.

Vous voulez briller pour gagner votre place pour le test du 26 juin contre les Pumas ?

L.P. : Il ne faut pas se voiler la face. Si je passe à travers dans ce match, il me sera difficile de prétendre à une place pour les Pumas. J'espère regagner un peu de confiance sur cette rencontre. Je vais essayer d'apporter ce que je sais faire, et même d'en faire encore plus. Je vais essayer de faire avancer l'équipe, pour que l'on puisse jouer derrière moi. Mais je n'aborde pas non plus ce match en me disant que c'est ma dernière chance...

Votre entrée au jeu contre les Boks a été remarquée, n'est-ce pas ?

L.P. : Lorsque nous sommes entrés, avec Julien Pierre, nous avons essayé d'apporter un regain d'énergie à l'équipe qui avait pris des coups de massue avec tous ces contres... Le score était alors de 35 à 10, le match était perdu, et nous avons tenté d'amener un peu d'enthousiasme. Il ne fallait surtout pas s'effondrer.

Le match de ce soir est-il vraiment à craindre ?

L.P. : Les matchs ne sont jamais gagné d'avance. Le quinze qui va démarrer a peu d'expérience au niveau international et peu de repères collectifs aussi. Mais nous savons tous jouer au rugby et nous sommes solidaires. Nous connaissons aussi maintenant notre système de jeu et nous avons eu quinze jours pour nous entraîner ensemble, pour revoir nos lancements. Si nous nous appliquons dans l'agressivité, dans les phases de conquête, ce sera plus facile.

Que savez-vous de ces Argentins ?

L.P. : Pas grand chose. Mais ce sont des mecs qui vont vendre cher leur peau. A une semaine du test de Buenos Aires, ils vont aussi jouer leur place pour essayer d'intégrer les Pumas. Ils seront durs au combat.

Le staff vous avait reproché votre manque d'agressivité contre l'Afrique du Sud. C'est dans ce domaine que vous voudrez corriger le tir ?

L.P. : Nous ne devons pas non plus nous mettre trop de pression. Le risque serait que nous perdions nos moyens en tombant dans le piège de nous laisser emporter par un surplus d'agressivité. Nous sommes tous vexés, en tant que joueurs et en tant qu'hommes, par la branlée que nous avons reçue en Afrique du Sud. Car ce ne sont pas les seuls vingt-deux joueurs qui étaient sur la feuille de match au Cap qui sont concernés par cette défaite mais tout le groupe de trente. C'est une réaction commune que nous devons avoir contre cette équipe d'Argentine A. Même si rien ne fera oublier ce qui s'est passé la semaine dernière.

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