Andreu: "C’est aussi ouvert pour moi"

Par Rugbyrama
  • Marc ANDREU France Italie 6 Nations 2010
    Marc ANDREU France Italie 6 Nations 2010
Publié le Mis à jour
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Non retenu dans le groupe pour le test contre les Fidji, l’ailier Marc Andreu sera titulaire avec le XV de France, samedi contre l'Argentine. A un poste où la concurrence est très ouverte en vue de la Coupe du monde 2011, le Castrais, régulièrement appelé depuis neuf mois, a une belle carte à jouer.

Quand vous avez appris votre non-sélection pour le match face aux Fidji, saviez-vous que vous reviendriez contre l’Argentine ?

Marc ANDREU : Marc Lièvremont m’avait effectivement indiqué que j’allais remonter. Je ne me suis pas mis de pression particulière en attendant. Je suis resté tranquille et me suis reposé pour décompresser un peu, me changer les esprits. Maintenant, je suis donc prêt à repartir de l’avant.

Avez-vous observé attentivement les prestations des ailiers (Médard et Arias, NDLR) contre les Fidji ?

M.A. : Pas spécialement. Disons que j’ai bien sûr regardé le match, mais sans me focaliser sur la performance des ailiers. Après, il faut bien sûr en général observer comment les joueurs qui jouent au même poste que toi évoluent. Le but est de les copier sur certains points qui fonctionnent. Mais je suis content s’ils réussissent un bon match.

La concurrence à l’aile est tout de même très ouverte…

M.A. : Oui mais je me dis que si c’est ouvert pour tout le monde, c’est aussi ouvert pour moi… J’ai la chance d’être dans le groupe et de compter sur la confiance du staff pour cette tournée, alors je ne veux pas décevoir. J’ai envie de prouver et de faire un bon match contre l’Argentine.

Vous êtes régulièrement appelé depuis le dernier Tournoi des 6 Nations. Votre approche a-t-elle évolué quand vous arrivez à Marcoussis ?

M.A. : Attention, je ne compte que quatre sélections avec les Bleus et je n’ai par exemple jamais joué contre l’Argentine ! Sous le maillot de l’équipe de France, je joue chaque match comme si c’était le dernier.

Il vaudrait mieux que ce ne soit pas le dernier vu qu’il y a une Coupe du monde dans un an. Vous y pensez ?

M.A. : Je l’ai bien sûr dans un coin de la tête mais ce n’est pas une obsession non plus. J’essaye de ne pas trop me projeter, ce serait le meilleur moyen d’être déçu.

Comment jugez-vous votre début de saison ?

M.A. : Il a été plutôt difficile au départ. C’est normal. L’an passé, j’avais eu deux mois de préparation, là je n’ai eu que deux semaines cette saison après la tournée de l’équipe de France. Mais je savais que ce n’était pas une fatalité. Petit à petit, j’ai senti que les choses commençaient à basculer de manière positive. J’ai marqué quelques essais et ça allait mieux (sourires).

Qu’attendez-vous de ce match face aux Pumas ?

M.A. : Déjà que l’on gagne, tout simplement, comme l’équipe alignée contre les Fidji a su le faire. Il faudra aussi respecter le plan de jeu mis en place. Après, nous avions pris une fessée en Argentine l’été dernier. Alors même si à titre personnel, je n’étais pas dans le groupe ce jour-là, il reste un petit goût amer de cette rencontre…

Que pensez-vous des Pumas ?

M.A. : J’en connais quelques-uns puisque la plupart des Argentins évoluent en France. C’est une équipe qui possède un pack solide, mais aussi des joueurs derrière comme Contepomi ou Rodriguez Gurruchaga capables de réaliser un exploit à tout instant et de faire basculer un match.

Craignez-vous ce que l’on appelle "la grinta argentine" ?

M.A. : Non, pas vraiment. Et j’espère que nous montrerons aux Pumas la "grinta française". Il faut tout donner pour l’emporter. Après, c’est vrai que les Argentins sont généralement plus expressifs que nous dans leur intention de prouver qu’ils possèdent la meilleure équipe nationale. Mais je peux vous assurer que nous aurons tout autant envie de gagner qu’eux.

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