L’ENJEU :

Il est toujours difficile de s’exprimer sur les Fidji. Tant elle alterne le chaud et le froid. Tant elle est possible de l’incroyable que du pathétique. Sans grande rigueur dans l’organisation, cette nation excelle dans le désordre, s’appuyant sur des joueurs très rapides, aux crochets dévastateurs. Très joueuse, elle a toujours souffert d’un manque de coordination et de vice au sein de son pack qui ne manque pas d’éléments puissants comme Qovu ou Koyamaibole. Dixième au classement mondial de l’IRB, les Fidji restent sur des résultats en dent de scie lors tests de juin. Son bilan fut moyen avec deux succès contre les Tonga (41-38) et le Japon (22-8) pour deux grosses défaites face à l’Australie (49-3) et les Samoa (31-9).

L’EQUIPE :

Au sein de la composition fidjienne dévoilée par Sam Domoni ce vendredi, sept joueurs évoluent au sein du Top 14. Notamment au niveau des trois-quarts puisque le deuxième ligne du Racing Jone Qovu est le seul joueur du pack a joué dans le championnat français. A noter que le pilier droit de Llanelli, Deamon Manu, fera office de capitaine pour la première fois. La ligne d’arrière fidjienne sera orchestrée par le Castrais Baï. Il devrait aussi tenir le rôle de buteur. La ligne d’attaque s’annonce explosive avec l’ailier de Clermont Nalaga, le centre du Racing Vulivuli et les deux joueurs de La Rochelle, le centre Rabeni et l’arrière Ligairi. Sur le banc, le Toulonnais Lovobalavu attendra son heure avant de défier les Français.

LA STAT :

7.- C’est le nombre de défaites enregistrées par les Fidji face aux Français depuis leur première rencontre en 1964 à Colombes (victoire tricolore 21-3). C’est aussi le nombre de Fidjiens qui participeront à cette rencontre et qui évoluent en Top 14.

C.M