Califano, 13 ans après

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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En 1994, un jeune pilier répondant au nom de Califano faisait ses débuts sous le maillot frappé du coq... en Nouvelle-Zélande. Mai 2007, le même Califano revient sur les lieux.

"Cette tournée ne compte pas pour du beurre," a assuré Jo Maso. Un événement particulier pour chaque joueur de la délégation française et plus particulièrement pour Christian Califano. Et pour cause, il a fait ses débuts ici à Auckland en 1994, lors de la tournée victorieuse des Tricolores ; il y a passé une année chez les Blues d'Auckland et le voilà qui s'apprête à disputer une tournée lors de laquelle il peut décrocher sa place pour le prochain Mondial.

Bref, la vie de Califano est liée à la Nouvelle-Zélande.

"Quand nous sommes arrivés hier nous sommes passés devant la maison où j'ai habité pendant un an. Cela a été ma plus grosse émotion. Et puis j'ai reçu quelques appels, notamment de l'ancien manager des Auckland Blues, Gareth Thompson. Nous nous sommes parlés comme si nous nous étions quittés hier. C'est ça la Nouvelle-Zélande, c'est de la fraternité. Jeudi, j'ai pas mal d'ami à voir."

"La mecque du rugby"

Devant la volée de bois vert que provoque l'annonce de la composition de l'équipe de France dans la presse néo-zélandaise, Califano, qui passe de temps à autre une main fière sur son maillot frappé du coq, n'est pas du tout déstabilisé, juste "embêté". "Cela m'ennuie pour les jeunes. Je leur ai dit qu'il fallait qu'ils s'en moquent, qu'il fallait qu'ils montrent qu'ils n'ont pas volé leur place."

13 ans après son baptême du feu en bleu, ici à Auckland, pour la première tournée victorieuse des Bleus en Nouvelle-Zélande, l'un des piliers les plus capés de l'histoire du rugby français a toujours autant envie de partager. Les enjeux personnels de cette tournée (une place dans le groupe France pour le Mondial) passent au second plan : "J'ai envie de partager avec les jeunes. Je leur ai dit : vous êtes dans la mecque du rugby ici. Il faut réaliser la chance que vous avez de porter ce maillot tricolore ici, à l'autre bout du monde. Respecter les Blacks, lancez vous, vivez le à 100%. "

Une recette qui lui réussit plutôt bien.

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