Promis, juré, les All Blacks craignent le XV de France

  • Incompréhension chez le deuxième ligne des All Blacks Sam Whitelock
    Incompréhension chez le deuxième ligne des All Blacks Sam Whitelock
  • Wyatt Crockett et Sam Whitelock, en conférence de presse, à 5 jours de France - Nouvelle-Zélande
    Wyatt Crockett et Sam Whitelock, en conférence de presse, à 5 jours de France - Nouvelle-Zélande
  • Baptiste Serin (XV de France) face à la Nouvelle-Zélande - 26 novembre 2016
    Baptiste Serin (XV de France) face à la Nouvelle-Zélande - 26 novembre 2016
Publié le
Partager :

Déterminés, plutôt sereins, avant le match de samedi face au XV de France, les doubles champions du monde affirment néanmoins se méfier des Bleus comme de la peste... Doit-on les croire ?

C'est au Collectionneur, le palace hébergeant d'habitude les adversaires en Ligue des champions du PSG, que les All Blacks ont pris leurs quartiers dans la soirée de dimanche. Après une matinée de lundi entièrement dédiée à des exercices musculaires et à l'analyse vidéo des derniers matches du XV de France, les coéquipiers de Kierand Read se sont ensuite dispersés dans les couloirs de l'hôtel pour les plus casaniers, dans les rues de la capitale pour les plus curieux.

Poussés dans leurs derniers retranchements par les Barbarians britanniques le week-end passé (31-22), à Twickenham, les champions du monde en titre ont néanmoins semblé particulièrement sereins au moment de préparer le premier vrai test de la tournée, qui se déroulera samedi soir au Stade de France, contre les Bleus.

Wyatt Crockett et Sam Whitelock, en conférence de presse, à 5 jours de France - Nouvelle-Zélande
Wyatt Crockett et Sam Whitelock, en conférence de presse, à 5 jours de France - Nouvelle-Zélande

Invité à s'exprimer face aux médias, le deuxième ligne des Crusaders Sam Whitelock expliquait : "Nous sommes actuellement en fin de saison et savons quel immense défi nous attend contre le XV de France. Il nous faudra être prêts. Dans les un bon jour, les Tricolores peuvent battre n'importe qui..."

Les Français sont tellement attachés à leur suprématie en mêlée fermée que je m'attends forcément à une guerre dans le combat d'avants

Juré, craché, les All Blacks craignent donc les Bleus − huitième nation mondiale − comme la peste et, pour argumenter leur propos, les bougres de Steve Hansen en appellent aux souvenirs de la tournée d'automne 2016. "L'an passé, poursuit Whiteclock, cela avait été une immense bataille physique au Stade de France. Les Français nous avaient imposé de très longues séquences et nous avions dû lutter pendant quatre-vingt minutes pour nous imposer sur le fil (24-19)".

Baptiste Serin (XV de France) face à la Nouvelle-Zélande - 26 novembre 2016
Baptiste Serin (XV de France) face à la Nouvelle-Zélande - 26 novembre 2016

Sur la même thématique, le pilier gauche Wyatt Crockett explique : "Les Français sont tellement attachés à leur suprématie en mêlée fermée que je m'attends forcément à une guerre dans le combat d'avants. A mes yeux, cette équipe fait toujours partie des meilleures équipes de la planète. Ce match est un vrai challenge". Alors, langue de bois de circonstance ? Crainte réelle ? Impossible à dire. Toujours est-il que les double champions du monde, bien que battus deux fois cette saison (par les Lions britanniques et les Wallabies), débarquent en France avec l'une des plus belles équipes de rugby de tous les temps. Aux abris...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?