Barrett : "Belleau doit saisir sa chance"

  • Beauden Barrett (All Blacks), lors de Barbarians - Nouvelle-Zélande / 4 novembre 2017, à Twickenham
    Beauden Barrett (All Blacks), lors de Barbarians - Nouvelle-Zélande / 4 novembre 2017, à Twickenham
  • Beauden Barrett et Luke Romano, en conférence de presse avant France - Nouvelle-Zélande (le 9 novembre 2017, à Paris)
    Beauden Barrett et Luke Romano, en conférence de presse avant France - Nouvelle-Zélande (le 9 novembre 2017, à Paris)
  • Damian McKenzie (Nouvelle-Zélande) - août 2017
    Damian McKenzie (Nouvelle-Zélande) - août 2017
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Le XV de France défie samedi la meilleure équipe du monde, menée par le meilleur ouvreur du monde. La star des All Blacks Beauden Barrett (26 ans) décrypte ce match face à la France, que la Nouvelle-Zélande avait eu du mal à battre l'an dernier.

Quels souvenirs gardez-vous du dernier France - Nouvelle-Zélande (19-24, il y a un an) ?

Beauden Barrett : Je me rappelle d’un match très engagé sur le plan physique. Les Français avaient un état d’esprit revanchard et cela avait été très rude, surtout en première période. On s’attend à la même chose samedi.

Avez-vous eu le temps de revoir cette rencontre ?

B. B. : Oui et du coup cela a été une bonne chose pour se remémorer leur style de jeu et avoir une idée précise de qui on va affronter. La dernière fois qu’on a joué les Français, c’était il y a douze mois. Et ce ne sont pas des joueurs qu’on a l’habitude de croiser et voir régulièrement en Super Rugby, comme les Sud-Africains ou les Australiens. Il y a pas mal de changements du côté français par rapport à il y a un an mais je pense que leur style de jeu est resté le même. Bien-sûr, comme nous ne les voyons pas souvent, on doit passer beaucoup plus de temps à les analyser sur l’ordinateur mais c’est aussi notre boulot.

Beauden Barrett et Luke Romano, en conférence de presse avant France - Nouvelle-Zélande (le 9 novembre 2017, à Paris)
Beauden Barrett et Luke Romano, en conférence de presse avant France - Nouvelle-Zélande (le 9 novembre 2017, à Paris)

À quel type de jeu vous attendez-vous de la part du XV de France samedi ?

B. B. : On sait que c’est l’équipe qui tente le plus de offloads dans le rugby international. Ils utilisent beaucoup moins le jeu au pied que par le passé. Ils construisent leurs attaques et jouent souvent après contact. Nous devons être prêts à ça, défendre de façon à ne pas les laisser jouer comme ils l’entendent et être concentrés sur les phases de conquête et leurs lancements de jeu qui en découlent.

Quel regard portez-vous sur la jeune charnière expérimentée Dupont-Belleau, qui va mener le XV de France samedi ?

B. B. : Ce sont des joueurs très plaisants. On a pu analyser leurs forces et également leurs faiblesses. C’est une bonne chose pour eux d’avoir la chance de disputer une rencontre de ce niveau et pour la France de pouvoir introduire des jeunes joueurs dans son équipe. Ils doivent être assez excités à l’idée de jouer ce match.

McKenzie me fait un peu penser à moi quand l’étais plus jeune

Avez-vous un conseil à donner à Anthony Belleau, qui connaître sa première sélection en équipe de France face à vous ?

B. B. : On lui a donné cette chance de pouvoir intégrer l’équipe et il doit la saisir en faisant très bien ce qu’il a à faire. C’est à lui de trouver son propre chemin, celui qui le mènera le plus haut possible. Il doit apprendre de chaque expérience et il n’y a rien de mieux pour cela qu’un match international.

Du haut de ses 9 sélections, Damian McKenzie (22 ans), qui débutera samedi à l’arrière fait également ses armes dans le rugby international. Que pouvez-vous nous dire de ce joueur, préféré à Ben Smith ?

B. B. : C’est un jeune garçon qui travaille dur. Il est complet et il a une marge de progression. Il me fait parfois penser à moi quand j’étais un peu plus jeune. Je ressens une certaine excitation à chaque fois qu’il a le ballon car je sais ce qu’il est capable de faire. Il va devenir de plus en plus fort en accumulant de l’expérience.

Damian McKenzie (Nouvelle-Zélande) - août 2017
Damian McKenzie (Nouvelle-Zélande) - août 2017
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