La Nouvelle-Zélande termine sur une dernière victoire

  • Luke Whitelock (Nouvelle-Zélande)
    Luke Whitelock (Nouvelle-Zélande)
  • Pour Gareth Davies le rythme international est trop chargé
    Pour Gareth Davies le rythme international est trop chargé
Publié le Mis à jour
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TEST-MATCH - La Nouvelle-Zélande a conclu sa tournée de novembre par une troisième et dernière victoire, contre le pays de Galles samedi à Cardiff (18-33).

Les All Blacks ont soigné leur départ en vacances. Pour leur dernier match de l’année, ils ont livré leur prestation la plus aboutie de cette tournée d’automne pour dominer le pays de Galles (33-18), qui attend toujours un succès face aux hommes en noir depuis 1953. Malgré une possession de seulement 33 %, les Néo-Zélandais ont inscrit cinq essais et ont semblé en total contrôle tout au long de la rencontre.

S’ils avaient donc décidé de laisser le cuir à leurs adversaires et de passer la majeure partie du temps dans leur camp, les All Blacks n’ont que rarement été pris de cours. Dans le sillage d’un Sam Cane infranchissable (21 plaquages et sauvetage in extremis sur Toby Faletau sous ses poteaux), ils ne se sont jamais consommés dans les regroupement, n’ont jamais abusé des montées en pointe, et ont inlassablement refoulé les assauts gallois. Une véritable forteresse qui ne s’est ébréchée qu’à deux reprises : sur un déboulé d’Alan Amos pour envoyer Scott Williams à l’essai dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, et sur une filouterie de Gareth Davies en supériorité numérique (69e).

Pour Gareth Davies le rythme international est trop chargé
Pour Gareth Davies le rythme international est trop chargé

Le show Ioane

À l’inverse, la défense du XV du Poireau a éprouvé davantage de difficultés à contenir les accélérations néo-zélandaises. Les chiffres en témoignent. Malgré un bien plus faible laps de temps en situation offensive, les All Blacks ont davantage porté le ballon (479 mètres contre 404) et battu davantage de défenseurs (24 contre 20). Pire, à la pause, les hommes de Steve Hansen menaient 12-11 après avoir propulsé par deux fois Waisake Naholo dans l’en-but… sur leurs deux seules attaques de la première mi-temps (15e, 38e). Donnant le sentiment qu’ils n’avaient accéléré que lorsqu’ils l’avaient réellement désiré.

Puis Rieko Ioane est entré en scène. Discret jusqu’alors, le jeune ailier a illuminé le Millenium Stadium par ses courses et ses gestes de classe. On retiendra bien évidemment son doublé (62e, 74e), et notamment sa deuxième réalisation au cœur d’une défense dépassée alors que les Néo-Zélandais évoluaient à 14. Mais aussi et surtout son improbable passe décisive un peu plus tôt pour Anton Lienert-Brown, en allant au sol avec trois adversaires sur le dos (57e). Des éclairs venus rappeler une dernière fois en 2017 que ces All Blacks sont définitivement au dessus du lot.

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