Une nouvelle fois, les All Blacks ont été sans pitié pour les Gallois

Le rugby est un sport qui se joue à 15 contre 15 et à la fin, c'est la Nouvelle-Zélande qui gagne. Une nouvelle fois, cela a été vérifié ce samedi à Wellington. Sans pitié, les double champions du monde en titre sont venus à bout des Gallois (36-22) grâce à une seconde période clairement à leur avantage. Pourtant, comme la semaine passée, le XV du Poireau avait résisté en première période (10-10).

Alors que les All Blacks semblaient déjà prendre le dessus dans le sillage d'un Israel Dagg en grande forme, les coéquipiers de Sam Warburton avaient eu le mérite de maintenir le suspense grâce à un essai d'Alun Wyn Jones peu avant la pause (39e). C'était sans compter sur ces diables de Néo-Zélandais, habitués à être dans la peau de l'équipe à (a)battre.

Entré en jeu à la 33e en remplacement d'Aaron Cruden -sorti sur civière et touché aux cervicales vraisemblablement-, l'ouvreur all black Beauden Barrett s'illustrait à son tour, offrant d'abord un essai à Ben Smith (52e) avant d'aplatir lui aussi dans l'en-but (55e). La mêlée néo-zélandaise mettait en souffrance celle du XV du Poireau. Et alors que les Gallois baissaient le pied physiquement, leurs adversaires semblaient au contraire monter en puissance.

40e succès de rang à domicile pour les All Blacks

Le pays de Galles a eu le mérite une nouvelle fois de ne pas baisser les bras malgré cinq essais encaissés et 26 points d'écart à moins d'un quart d'heure du terme (36-10, 66e). Liam Williams et Jonathan Davies ont profité du relâchement néo-zélandais pour réduire la marque mais l'issue de la rencontre était déjà inéluctable.

La Nouvelle-Zélande enchaîne une 40e victoire de rang à domicile, le dernier revers remontant au 12 septembre 2009 face à l'Afrique du Sud (29-32, ndlr). Avec deux succès, les All Blacks sont déjà assurés de remporter leur série face aux Gallois. Ceux-ci auront une dernière chance de gagner sur le sol néo-zélandais samedi prochain à Dunedin. Chose qui ne leur est plus arrivée depuis... 1953. Une éternité.