Lavanini, ce "type fou" que les Bleus vont retrouver

Par Rugbyrama
  • Tomas Lavanini
    Tomas Lavanini
  • Tomas Lavanini (Argentine) face à Eben Etzebeth (Afrique du Sud) - 30 octobre 2015
    Tomas Lavanini (Argentine) face à Eben Etzebeth (Afrique du Sud) - 30 octobre 2015
  • France-Argentine (novembre 2014), Pascal Papé et Tomas Lavanini
    France-Argentine (novembre 2014), Pascal Papé et Tomas Lavanini
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TEST-MATCH - Le XV de France croisera samedi à Tucuman une vieille connaissance : suspension purgée, le talentueux et rugueux deuxième ligne de l'Argentine Tomas Lavanini revient à point nommé pour des retrouvailles épicées avec les Bleus, plus d'un an et demi après une première musclée.

Un type fou, capable de foncer la tête droit dans le mur si vous lui demandez. Voilà comment l'ailier Juan Imhoff décrivait son compatriote lorsqu'ils évoluaient ensemble au Racing, lors de la saison 2014/2015.

L'appréciation sera laissée à chacun, mais Lavanini (23 ans, 27 sélections), probablement déjà l'un des meilleurs deuxième ligne du monde, est assurément de la caste des durs au mal, provocateurs et ne rechignant jamais aux combats plus ou moins obscurs.

Des qualités trop peu aperçues au Racing, un club qu'il a aimé. Mais qu'il a quitté à l'été 2015 pour rentrer au pays, afin de rester éligible pour les Pumas, après avoir disputé seulement neuf matches, la faute à une adaptation difficile, principalement en raison de la barrière de la langue.

Tomas Lavanini (Argentine) face à Eben Etzebeth (Afrique du Sud) - 30 octobre 2015
Tomas Lavanini (Argentine) face à Eben Etzebeth (Afrique du Sud) - 30 octobre 2015

C'est cependant à quelques kilomètres de Colombes (Hauts-de-Seine), l'antre des Franciliens, que le public français a appris à connaître le colosse argentin (2,01 m, 130 kg), en novembre 2014. Au Stade de France, où il a échangé quelques amabilités tout au long du match avec Pascal Papé lors de la victoire des Pumas (18-13), notamment lors d'un retour aux vestiaires houleux à la mi-temps.

Le jeu de la France est dur

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Papé, il aime le jeu physique, dur. Ensuite, on s'est salués. Il n'y pas de problème, s'est (à moitié) souvenu Lavanini, épaules et biceps de déménageurs dehors, aussi charmant devant la presse que pénible sur le terrain, à l'hôtel de Tucuman où logent les Pumas.

Papé ne sera pas sur la pelouse de l'Estadio monumental José-Fierro samedi, à l'inverse de l'Argentin qui, après avoir ferraillé avec le joueur du Stade français, s'est notamment frotté au colosse sud-africain Eben Etzebeth lors du match pour la troisième place de la Coupe du monde remporté par les Boks fin octobre dernier.

France-Argentine (novembre 2014), Pascal Papé et Tomas Lavanini
France-Argentine (novembre 2014), Pascal Papé et Tomas Lavanini

Lavanini est donc de retour et, malheureusement pour les Bleus, avec une faim décuplée après avoir manqué le premier test-match (30-19 pour l'Argentine dimanche) en raison d'une suspension de deux semaines, pour un déblayage épaule dans la tête d'un joueur des Southern Kings avec les Jaguares en Super Rugby.

Je suis content de revenir, de jouer samedi. Avec beaucoup d'envie. Ca va être un match difficile contre la France, ils n'ont pas aimé le match de dimanche, ils sont énervés. On va devoir améliorer notre jeu. On a concédé trop de pénalités, a prévenu le deuxième ligne qui n'aime pas regarder un match depuis le banc.

(Contre la France) Ce sont de belles oppositions, dures, a-t-il ajouté. Le jeu de la France est dur. Les avants essaient toujours de salir le jeu. Ils essaient de ralentir le jeu et de compliquer la tâche de l'adversaire rival. On va avoir du travail. Ce qui n'est pas pour lui déplaire.

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