Les All Blacks ou l’occasion d’un grand pas en avant pour le XV de France

  • Le XV de France à Marcoussis - 22 novembre 2016
    Le XV de France à Marcoussis - 22 novembre 2016
  • Dubois - Lopez - Chiocci (XV de France) - 22 novembre 2016
    Dubois - Lopez - Chiocci (XV de France) - 22 novembre 2016
  • Damien Chouly (XV de France) à Marcoussis - 22 novembre 2016
    Damien Chouly (XV de France) à Marcoussis - 22 novembre 2016
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XV DE FRANCE - Samedi soir au Stade de France (21 heures), les Bleus essaieront de remporter leur premier succès à domicile face aux All Blacks depuis le 18 novembre 2000. Et une victoire face aux Champions du monde constituerait un formidable pas en avant pour la formation de Guy Novès.

Le 18 novembre 2000, Xavier Chiocci faisait ses premiers pas dans le monde du rugby, du côté de La Valette, poussé par sa mère. L’actuel pilier gauche du XV de France (6 sélections) ne connaissait sans doute pas la plupart des internationaux français qui défiaient ce jour-là les All Blacks au Vélodrome. Les Garbajosa, Galthié et autre Magne, tous trois auteurs d’un essai dans l’enceinte marseillaise, restent pourtant avec leurs coéquipiers de l’époque comme les derniers héros d’une victoire tricolore sur les Néo-Zélandais en terre française. Un succès d’envergure (42-33) face à une grande génération all black emmenée par Blackadder, Randell, Umaga, Howlett, Cullen…

Dubois - Lopez - Chiocci (XV de France) - 22 novembre 2016
Dubois - Lopez - Chiocci (XV de France) - 22 novembre 2016
Il y aura peut-être un peu d’appréhension en allant vers le match… (Xavier Chiocci)

Depuis seize ans donc (il s’agit de la plus longue attente d’un succès en terre française depuis les années 1970, ndlr), la France se désespère d’une victoire tricolore sur son sol. En dehors d’un match nul en 2002 (20-20), les Bleus ont souvent été châtiés par les joueurs à la fougère argentée comme en 2004 au Stade de France (6-45), en 2006 à Lyon (3-47) ou en 2009 à Marseille (12-39) pour un total de cinq défaites et un nul en six rencontres. Un bilan lourd qui pourrait trotter dans les têtes durant cette semaine. Pour l’instant, on n’y pense pas trop mais en allant vers le match, il y aura peut-être plus d’appréhension, confie Xavier Chiocci qui disputera son premier match face aux mythiques All Blacks. Quand t’es petit, tu vois les All Blacks, tu sais que c’est la meilleure équipe du monde. Mais je me suis jamais dit que j’allais jouer contre eux. Donc, c’est cool !

Il ne faut pas fermer le robinet, jouer petit sinon on perdra. Il faut leur rentrer dedans… (Damien Chouly)

Pour mettre un terme à ces années de disette et offrir au public français une soirée d’anthologie, les Bleus ont bien conscience que seule une prestation parfaite leur permettra de disposer des joueurs de Steve Hansen. Il va falloir jouer en équipe, défendre en équipe, ne rien lâcher, leur mettre une pression énorme pour ne pas qu’ils déploient leur jeu et ne pas compter l’énergie qu’on va mettre dans cette bataille, insiste le troisième ligne Damien Chouly. C’est ça la clé. Il ne faudra pas les regarder avec de grands yeux ronds sinon ça ne sert à rien de jouer. Il faut leur rentrer dedans. On sait qu’on ne peut pas craquer mentalement. Cette semaine, tous les entraînements vont compter double. Il faut bâtir des certitudes pour arriver samedi gonfler à bloc. Une fois sur le terrain, il ne faudra penser qu’à une chose : courir, courir et travailler pour l’équipe.

Damien Chouly (XV de France) à Marcoussis - 22 novembre 2016
Damien Chouly (XV de France) à Marcoussis - 22 novembre 2016

Le projet de jeu de Guy Novès au révélateur néo-zélandais

Au-delà des chiffres et d’une victoire tant attendue à domicile depuis 2000 (le dernier succès du XV de France face aux All Blacks remonte par ailleurs à 2009 à Dunedin, 22-27, ndlr), s’imposer face aux All Blacks conforterait le projet de Guy Novès et permettrait à l’ensemble de son groupe de basculer sereinement vers les prochaines échéances. Honnêtement, je pense vraiment qu’une victoire face aux champions du monde serait un bon pas en avant, reconnaît Damien Chouly. Aujourd’hui, on voit qu’on prend du plaisir dans notre jeu. On s’approprie de plus en plus le système. On arrive à mieux se trouver offensivement. Il y a davantage de certitudes. Il faut continuer dans cette direction. Il ne faut pas fermer le robinet, jouer petit sinon on perdra certainement. Il nous manque la victoire...

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