Bulletin de notes: Les piliers ont souffert, Maestri a confirmé

  • Alexandre Menini - Australie-France - 21 juin 2014
    Alexandre Menini - Australie-France - 21 juin 2014
  • Yoann Maestri - Australie-France - 21 juin 2014
    Yoann Maestri - Australie-France - 21 juin 2014
  • Remi Lamerat lors du troisième match Australie-France à Sydney - 21 juin 2014
    Remi Lamerat lors du troisième match Australie-France à Sydney - 21 juin 2014
  • Michael Hooper plonge pour marquer son essai - 21 juin 2014
    Michael Hooper plonge pour marquer son essai - 21 juin 2014
Publié le Mis à jour
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Encore très utile dans les tâches obscures, Yoann Maestri a confirmé son rôle de cadre des Bleus. Les piliers Menini et Slimani, eux, ont été en souffrance. Les notes.

Ils ont brillé

Le ballon ayant été confisqué par les Australiens dès l’entame de match, les Bleus ont passé leur match à défendre et à essayer de résister à des Wallabies clairement plus puissants et qui avaient plus de jus. Habitué aux tâches obscures, le deuxième ligne Yoann Maestri a été l’un des seuls Bleus à avoir du répondant. En défense, il s’est employé (9 plaques) mais a surtout été utilisé pour aller défier le rideau adverse lors des rares ballons que les Tricolores ont eu à jouer. Ayant joué l’intégralité des trois matchs en Australie, il est l’un des cadres depuis la prise de fonction de Philippe Saint-André. Quelque peu défaillant ces derniers temps, le secteur de la touche a retrouvé des certitudes lors de la tournée et ce fut une nouvelle fois le cas à Sydney. Comment alors ne pas souligner l’apport du néo-Toulonnais, Guilhem Guirado. Un peu de déchet en fin de rencontre mais il a confirmé qu’il avait parfaitement compensé les absences de Dimitri Szarzewski et Benjamin Kayser au poste de talonneur.

Yoann Maestri - Australie-France - 21 juin 2014
Yoann Maestri - Australie-France - 21 juin 2014

Ils ont été au niveau

Pour sa 43e sélection en tant que capitaine du XV de France, le troisième ligne Thierry Dusautoir avait certainement imaginé une autre issue. Leader de combat, il a plaqué à tour de bras face aux assauts incessants des Australiens (11 plaquages). Malheureusement, il n’a pu empêcher l’avancée inexorable de Michael Hooper et consorts. Même constat pour la paire de centres, Wesley Fofana-Mathieu Bastareaud, cantonnés à défendre chèrement leur ligne d’en-but sans avoir l’occasion de se signaler en attaque. Très en vue lors des précédentes rencontres, cette fois, Damien Chouly s’est fait plus discret. Le deuxième ligne de Paris, Alexandre Flanquart, a terminé meilleur plaqueur tricolore en ne commettant aucun échec lors des treize fois qu’il a plaqué. Un petit déficit de puissance encore cependant. Pour le trident du fond de terrain, Bonneval-Dulin-Huget, match compliqué tant les ballons à jouer ont été rares. On retiendra le beau cadrage-débordement d’Hugo Bonneval sur Nic White mais le joueur du Stade français a quitté ses coéquipiers peu après la pause, touché sérieusement à un genou (44e). Son remplaçant, Rémi Lamerat, a apporté son envie et aurait certainement mérité de bénéficier de plus de temps de jeu pour s’exprimer.

Remi Lamerat lors du troisième match Australie-France à Sydney - 21 juin 2014
Remi Lamerat lors du troisième match Australie-France à Sydney - 21 juin 2014

Ils ont déçu

Très actif en défense, le pilier Alexandre Menini n’a pas eu le même rendement qu’à Toulon, ayant malheureusement commis deux en-avant et étant pénalisé une fois. Son compère à droite, Rabah Slimani, a lui aussi manqué son match, étant le Bleu le plus sanctionné (2 pénalités) et récoltant même un carton jaune pour un plaquage sans ballon (27e). Dans la foulée, Israel Folau a profité de la supériorité numérique pour marquer. Tout juste de retour à la compétition avant de partir en Australie, Fulgence Ouedraogo a encore manqué de rythme à Sydney. Sur le plan de la puissance et en défense, il a également été souvent pris comme lors du premier essai en force de Skelton. Une pénalité largement dans ses cordes ratée en début de match et des transmissions approximatives, le demi de mêlée Maxime Machenaud n’a pas saisi l’opportunité qu’il a eu en remplaçant Morgan Parra, forfait de dernière minute. Ouvreur le plus utilisé durant la tournée, Rémi Tales a certes beaucoup défendu, comme souvent. Mais il n’a pas réussi à peser sur le cours du match. Rentrés en jeu, Thomas Domingo et Vincent Debaty ont énormément subi en mêlée fermée.

Côté australien: La troisième ligne Fardy-Palu-Hooper a été royale durant la rencontre. Grâce à sa belle activité, elle a tout simplement éclipsé celle des Tricolores. Très disponible dans le jeu courant, le pilier droit Kepu a également été l'un des meilleurs Australiens. Véritable phénomène, l'arrière Folau a mis le feu dans la défense des Bleus à chacune de ses attaques. Dommage qu'il fasse preuve de temps en temps d'un certain laxisme. Attraction de la partie avec ses 140 kg sur la balance, le deuxième ligne Skelton a fait mal aux Français en début de match, a inscrit un essai, puis a disparu des radars, la faute à une endurance pas encore au rendez-vous. Mais ce jeune de 22 ans et à revoir. Enfin, certains n'ont pas forcémment aidé leur équipe à l'image du demi de mêlée White trop approximatif, du centre Toomua quelconque et de l'ailier Ashley-Cooper bien loin de son meilleur niveau.

Michael Hooper plonge pour marquer son essai - 21 juin 2014
Michael Hooper plonge pour marquer son essai - 21 juin 2014
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