Cane: "J'aimerais devenir aussi incontournable que McCaw"

Par Rugbyrama
  • Sam Cane - Nouvelle Zélande - juin 2013
    Sam Cane - Nouvelle Zélande - juin 2013
Publié le Mis à jour
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Successeur désigné de Richie McCaw chez les All Blacks, le jeune Sam Cane vit pour l'heure dans l'ombre de l'emblématique capitaine néo-zélandais. Il explique sa position particulière qu'il prend comme une chance, pas comme un fardeau.

En Nouvelle-Zélande, les deux flanker se distingue entre "côté ouvert" et "côté fermé". Chez nous, ils sont positionnés à gauche ou à droite. Quelle est la spécificité de votre poste ?

Sam CANE: C'est vrai qu'en Nouvelle-Zélande, on a une approche un peu particulière de la troisième ligne. Celui qui joue numéro 7, comme moi, "côté ouvert", est en général un joueur très athlétique, à qui l'on demande d'être le premier sur les points d'impact, quelque soit l'endroit du terrain où l'action se déroule. Il est aussi un lien essentiel entre avants et trois quarts. Le numéro 6, "côté fermé", est beaucoup plus physique, très proche du numéro 8. il doit être capable de briser les défenses adverses grâce à sa puissance.

Vous jouez numéro 7 derrière un certain Richie McCaw, comment vivez-vous dans l'ombre de votre capitaine ?

S.C: Très bien. Numéro 7, c'est un poste qui, en Nouvelle-Zélande, a toujours regorgé de talent. Aujourd'hui, il est porté par le meilleur joueur du monde. Cela fait dix ans que Richie truste cette place chez les All Blacks, sans que personne n'ait pu lui contester sa place. Pour moi, arriver chez les All Blacks en étant sa doublure, je le prends comme une formidable opportunité d'apprendre toutes les ficelles de mon poste. Être couvé par Richie, c'est une chance que je mesure chaque jour.

Cela fait dix ans qu'il est au sommet. Ne vous êtes vous pas dit, plus jeune, que si vous vouliez porter le maillot black un jour, il fallait peut-être changer de poste ?

S.C: Quand vous êtes jeune, vous ne vous posez pas ce genre de questions. Vous jouez tout simplement. Au poste qui vous convient le mieux. Pour moi, c'était celui-ci. Je n'ai pas de regret à jouer numéro 7. Au contraire, je vous le répète, je me trouve chanceux d'être où je suis aujourd'hui. C'est un immense challenge de venir après Richie. Et chaque jour, je me lève le matin en essayant d'être meilleur que la veille.

Vous fixez-vous des objectifs personnels en sélection ?

S.C: Le premier de mes objectifs, c'était de devenir All Black, j'y suis parvenu. Aujourd'hui, je souhaite devenir un grand All Black. Être impliqué dans le plus de tests possible. Un jour, j'aimerais devenir aussi incontournable que Richie l'est actuellement. Mais pour l'heure, je me contente d'être là où je suis, d'emmagasiner toute l'expérience que je peux des formidables joueurs qui m'entourent.

Un mot sur le match de samedi. Comment abordez-vous cette confrontation face à la France ?

S.C: Nous sommes sûrs de nos forces, mais conscients du défi qui nous attend. Je connais la France pour les avoir affronter en juin en Nouvelle-Zélande, alors que Richie était blessé. Nous avons gagné les trois tests, mais je me rappelle de l'effort collectif, en défense notamment, que nous avons dû réaliser pour venir à bout des Français. Ce sera encore plus dur samedi au Stade de France.

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