Tomas : "Moins d'appréhension"

Quelle est votre sentiment après cette bonne nouvelle ?

Julien TOMAS : Je suis satisfait et très content bien sûr. Je ne m'y attendais pas du tout. Pendant l'interview Jean-Baptiste Elissalde à la fin du match, j'ai vu qu'il y avait plus de peur que de mal et j'avais un peu oublié l'idée d'être appelé. Et puis j'ai reçu la bonne nouvelle ce matin. Ça fait très plaisir. C'est beaucoup d'émotions de recevoir un coup de fil comme ça.

Comment l'avez-vous appris ?

J.T. : La première personne à m'avoir appelée, c'est "Fufu" (Fulgence Oueadraogo, NDLR). Il m'a dit "Tu es pris". Alors je lui ai demandé : "Pris pour quoi ?", et il a répondu : "Je pense que c'est toi qui est pris pour remplacer Jean-Baptiste Elissalde." Ensuite des journalistes m'ont confirmé la nouvelle. C'est génial.

Votre première et pour l'instant dernière sélection date de mars dernier. Vous étiez entré en jeu contre l'Italie. Abordez-vous ce nouvel appel des sélectionneurs tricolores différemment cette fois ?

J.T. : Avant l'Italie, je partais complètement dans l'inconnue. Là, je connais un peu le système, j'ai vu comment ça marche. J'irai avec moins d'appréhension et en me posant moins de questions. Mon objectif sera de vite m'intégrer au groupe et de me mettre en tête les combinaisons, le projet de jeu de l'équipe. Je vais mettre le club de côté pendant une semaine et ne penser qu'au XV de France.

L'Australie est un adversaire d'un autre calibre que ne l'est l'Italie. Comment abordez-vous cette confrontation ?

J.T. : Je n'ai pas vu le match des Australiens contre l'Angleterre, juste quelques actions. Apparemment, ils ont été très bons. Mais je regarde pas trop mon adversaire. Je peux jouer contre l'Italie, l'Irlande ou l'Australie, c'est la même chose pour moi. Quel que soit l'adversaire, j'appréhende la rencontre de la même façon. C'est sûr que j'aurai beaucoup d'envie samedi. On verra bien ce qui se passera.

Qu'avez-vous pensé de la copie rendue par les Bleus contre les Pacific Islanders ?

J.T. : J'ai surtout vu la deuxième mi-temps à vrai dire. Comme d'habitude, cette équipe s'est montrée joueuse. En face, il y avait de belles individualités mais l'équipe de France a bien maîtrisé son sujet. Elle s'est créée pas mal d'occasions. Je suis vraiment très content d'y retourner, de retrouver mes potes de Montpellier (Fulgence Ouedraogo et Louis Picamoles, NDLR) et cette ambiance particulière qu'il y a dans le groupe France.