P. de Villiers: "Les Boks seront prêts"

Par Rugbyrama
  • Peter de Villiers afrique du sud 2009
    Peter de Villiers afrique du sud 2009
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Mercredi matin, les Boks ont débarqué à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Quelques heures plus tard, après un entraînement au Toulouse Université Club, le sélectionneur national Peter de Villiers, le coach le plus fantasque de la planète rugby, se présentait aux journalistes français. Découverte ...

Qu'attendez-vous de ce match à Toulouse ?

Peter de Villiers : Je n'ai pas de contrôle sur l'issue d'un match. Je ne suis pas assez puissant pour prévoir une victoire ou une défaite. En revanche, je peux vous assurer que nous prenons les Français très au sérieux. Ce test ne sera pas un match de plus. Ce sera un gros test match, peut-être le plus dur de la saison.

Plus dur que la dernière tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud ?

P. de V.  : Oui, parce qu'en juin dernier, nous jouions sur notre sol, devant nos propres supporters. Jouer les Français en France est plus sévère...

Quels souvenirs la France vous évoque-t-elle ?

P. de V.  : Je suis venu ici en 1997 avec les juniors springboks. Nous avions failli l'emporter! J'espère donc être le facteur chance de notre équipe, face à un adversaire que nous n'avons pas battu depuis 2005...

Le match de Toulouse est-il le plus dur de la tournée ?

P. de V.  : Oui... jusqu'à samedi matin.

Quelle est l'image du rugby français en Afrique du Sud ?

P. de V.  : Les Bleus sont très respectés dans le monde du rugby. Le french flair, le paquet d'avants le plus puissant de la planète... Toutes ces choses parlent aux Sud-Africains. C'est un honneur de pouvoir affronter les Français.

Votre équipe n'a débarqué à Toulouse que mercredi dernier, soit deux jours seulement avant ce match. Pourquoi ?

P. de V.  : Nos joueurs sont sur le pont depuis des mois et des mois. Nous pensons aussi à leurs familles, à leurs enfants. Nous avons donc voulu restreindre au maximum la tournée de fin de saison. Il faut qu'elle soit courte mais intense. Les joueurs sont un peu fatigués et je les comprends. Ils ont tout gagné cette saison. Mais ne vous inquiétez pas : les Springboks seront prêts vendredi soir...

Craignez-vous la mêlée française ?

P. de V.  : Si on craignait quoi que ce soit, on ne serait pas venu.

Longtemps, la titularisation de votre nouvelle star Heinrich Brüssow sur le flanc de votre troisième ligne a fait débat. Pour quelle raison ?

P. de V.  : Un débat ? Quel débat ? Vous étiez présent lors de mon comité de sélection ? Si oui, je ne vous ai pas vu...

L'ancien pilier des Bleus Pieter de Villiers vous a donné un coup de main concernant votre travail en mêlée fermée la semaine dernière. Cela a-t-il été profitable ?

(Il fait mine de ne pas avoir compris la question)

P. de V.  : Très profitable. J'ai fait de mon mieux. La mêlée, c'est mon truc ! (rires)

En Europe, votre équipe possède la réputation d'être violente. Qu'en pensez-vous ?

P. de V.  : Les Springboks aiment jouer au rugby de façon virulente, agressive. Mais nous respectons trop ce jeu et ses règles pour franchir la zone rouge... Nous faisons attention aux spectateurs et aux mères de famille qui regardent notre spectacle à la télé. Il ne faudrait pas choquer l'opinion publique...

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