La mêlée en question

Par Rugbyrama
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Les Tricolores arriveront-ils à briser la mêlée australienne, réputée faible ? Un début de réponse ici.

On dit volontiers que si les Australiens avaient une mêlée digne de ce nom, ils seraient champions du monde. A Sydney, on est aussi généralement convaincu que si Matt Dunning, le droitier des Waratahs, possédait une tenue de mêlée honorable, les Wallabys, brisés par la puissance et le vice de l'Anglais Andrew Sheridan, auraient marché sur Paris. On sait enfin de source sûre que Robbie Deans s'est mis en quête de deux vrais spécialistes de ce secteur de jeu pour espérer mener à bien sa mission, celle dont la destination se perd quelque part en 2011, sur la terre qui l'a vu naître...

"Je me méfie néanmoins de leur première ligne, nuance Didier Retière. Le travail de Deans est déjà palpable. Dunning a par exemple progressé sur ses prises, ses appuis au sol et sa position générale. Alors, soyons méfiants." Rappelons au passage que si Deans est un ancien arrière, il n'en demeure pas moins un spécialiste du jeu du cinq de devant. Ali Williams, sous les ordres de David Nucifora aux Auckland Blues, n'était qu'un deuxième ligne parmi d'autres avant son arrivée aux Crusaders. En une saison, Robbie Deans a fait de lui une machine de guerre...

En fera-t-il de même avec Matt Dunning, qui physiquement au moins possède toutes les dispositions pour devenir le Garuet australien ? On n'en mettrait pas notre main au feu. "Quels que soient les progrès effectués par les Wallabys, explique Lionel Faure, nous serons prêt à relever le défi. Si nous voulons les battre, cela passera d'abord par ce secteur de jeu." Mais en ont-ils vraiment les moyens ? La mêlée tricolore, en difficulté lors du dernier Tournoi des VI Nations, peut elle imiter la performance de Sheridan et consorts lors de la dernière Coupe du monde ? La question reste entière, tant la capacité de Benoit Lecouls à tenir les 80 minutes d'un match international tout en faisant l'effort sur chaque mêlée australienne reste encore à ce jour une énigme. "On leur donne rendez-vous samedi, conclue Lionel Faure. Nous compterons les points à la fin du match." Alors see you next saturday, guys !

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