Super XV: Vers l'intégration de provinces argentines et japonaises?

Par Rugbyrama
  • Messam Clarke - Chiefs - aout 2013
    Messam Clarke - Chiefs - aout 2013
Publié le Mis à jour
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Le débat sur l'avenir du Super Rugby sera une nouvelle fois mis sur la table le mois prochain. Si les dirigeants de la SANZAR n'ont pas encore définitivement fixé la marche à suivre, de nombreuses hypothèses sont envisagées. Une idée en particulier a cependant filtré: l'intégration de provinces argentines et japonaises.

Une révolution. Le mot est posé, osé, mais il reflète le bouleversement que vit le Super Rugby cet été. Toujours attirée par la perspective de mobiliser un plus large public, la SANZAR réfléchit en effet depuis quelques temps à la mise en place d'une toute nouvelle organisation pour son championnat. Alors que l'ajout d'une sixième franchise sud-africaine a un temps été évoquée avec insistance, le remaniement pourrait être encore plus conséquent. Selon les médias sudistes, la compétition pourrait ainsi s'étendre dans les années à venir jusqu'à l'Argentine et au Japon.

De telles mesures seront en tout cas largement évoquées le mois prochain, au cours d'une série de réunions qui détermineront l'avenir de ce nouveau Super Rugby. Le président de la Fédération néo-zélandaise, Steve Tew, a confirmé, ce mardi, la perspective d'une ouverture simultanée à ces deux nouveaux pays. Pourquoi une telle décision? Les dirigeants de la SANZAR désirent encore étendre la compétition à un panel bien plus élevé de spectateurs. Dans un souci de représentativité bien sûr, mais aussi dans un but économique, notamment télévisuel. Cette mesure, si elle venait à être officialisée dans les jours à venir, ferait du Super Rugby, l'un des événements sportifs les plus mondialisés de tous les temps, outre la Coupe du Monde évidemment.

Quatre continents représentés

Des franchises de quatre continents différents seraient en effet réunies en une seule ligue (Afrique, Asie, Océanie, Amérique). Un total assez impressionnant qui traduit la volonté d'expansion du Super Rugby. Ce remaniement ne serait-il pas de nature à augmenter considérablement les revenus générés par la télévision ? Tout porte à croire que oui. Le budget des différentes franchises engagées serait donc revu à la hausse grâce à une probable révision de leurs droits télévisuels.

Mais un problème se pose cependant. Celui de l'organisation. Avec davantage de formations, difficile en effet de contenter tout le monde. Surtout avec des fuseaux horaires radicalement différents entre, par exemple, le Japon, l'Australie et l'Argentine. La NZRU (Fédération néo-zélandaise) a de son côté émis quelques requêtes "non négociables". La plus importante est que la nouvelle formule ne doit en aucun cas s'étendre sur un laps de temps plus long que l'ancienne. En résumé, le Super Rugby ne devra pas durer plus de six mois. Alors comment procéder? Un système de poules pourrait voir le jour pour satisfaire la totalité des franchises. D'un côté, les dix provinces néo-zélandaises et australiennes. De l'autre, les formations sud-africaines, argentines et japonaises.

Une telle limitation s'avère nécessaire afin de limiter quelque peu les trajets éprouvants. Elle est importante, aussi, pour ne pas perturber l'équité sportive. Le mois prochain devrait, selon toute vraisemblance, sonner le glas d'une formule qui semble avoir fait son temps. Le Super Rugby devrait ainsi arborer un tout autre visage courant 2016.

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