Super XV: le premier bilan

Par Rugbyrama
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  • Sarel Pretorius of the South African Cheetahs fires out a pass
    Sarel Pretorius of the South African Cheetahs fires out a pass
  • Tim Nanai-Williams of the Waikato Chiefs (Reuters)
    Tim Nanai-Williams of the Waikato Chiefs (Reuters)
Publié le Mis à jour
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Alors que les équipes viennent pour la plupart de rentrer dans le deuxième tiers du championnat, l’heure est venue de dresser un premier bilan de la saison de Super XV. Confirmations, révélations, déceptions, voyons les équipes et les joueurs qui ont marqué ces trois premiers mois.

LA CONFIRMATION

Chiefs

Dans la lignée de son premier titre en 2012, l’équipe basée à Hamilton a débuté sa saison tambour battant. Avec cinq victoires en six matchs, les Néo-Zélandais caracolent en tête du classement général. Les Chiefs semblent avoir trouvé l’alchimie parfaite entre joueurs expérimentés (Messam, Kahui, Leonard) et jeunes pépites au talent déjà affirmé (Cane, Retallick), le tout orchestré par un Aaron Cruden toujours aussi fiable. Sans conteste, le tenant du titre fait aujourd’hui figure de favori à sa propre succession.

LA DECEPTION

Highlanders

Six défaites en autant de matchs, tel est le bilan actuel des Highlanders. Un bilan d’autant plus incompréhensible que la formation de Dunedin compte dans ses rangs de véritables stars du rugby international. Alors comment expliquer qu’une équipe composée, entre autres, de Brad Thorn, Ma’a Nonu ou encore Tony Woodcock, ne gagne pas ? La réponse est peut-être dans la question, car ces trois joueurs sont arrivés à l’intersaison chez les Highlanders et force est de constater que même s’ils cumulent plus de 230 sélections chez les Blacks, la mayonnaise a, pour l’instant, du mal à prendre. Alors qu’ils nourrissaient de grandes ambitions avant le début de saison, les coéquipiers d’Andrew Hore se voient désormais réduits à jouer les seconds rôles et à tenter tant bien que mal de sauver les meubles.

LA SURPRISE

Cheetahs

Dans le dur et seulement quatrièmes de la conférence sud-africaine la saison dernière, les Cheetahs retrouvent la lumière en 2013. Après deux défaites pour inaugurer le championnat, les voilà lancés dans une série en cours de cinq victoires d’affilée. Une série qui correspond avec le retour de blessure de leur troisième ligne aile Heinrich Brussow. Actuellement deuxième équipe sud-africaine, à trois longueurs des Sharks, la province de Bloemfontein pourrait bien jouer les trouble-fête si elle continue sur sa lancée.

Sarel Pretorius of the South African Cheetahs fires out a pass
Sarel Pretorius of the South African Cheetahs fires out a pass


LA STAR

Will Genia

Après six mois d’absence suite à une grave blessure à un genou subie pendant les Four-Nations, le demi de mêlée international australien, Will Genia, a fait son retour dans le courant du mois de mars, avec les Queensland Reds. Et quel retour ! Incisif dès ses premiers ballons, il a contribué à la victoire des siens face aux Bulls, avant d’inscrire, pour son deuxième match, un essai décisif face aux Highlanders. Vous avez dit patron ?

LA REVELATION

Nanai Williams

On connaissait davantage son cousin, Sonny Bill, mais le trois-quarts polyvalent des Chiefs est en train de se faire un prénom dans la planète rugby. Son doublé face aux Highlanders mêlant une percée de plus cinquante mètres et la conclusion d’une action homérique de plus de trois minutes a fait de lui une star du net, à 23 ans. De là à imaginer Tim Nanai porter le maillot des Blacks cet été, il n’y a qu’un pas que certains observateurs n’hésitent pas à franchir, et ce malgré la concurrence dantesque qui existe à son poste.

Tim Nanai-Williams of the Waikato Chiefs (Reuters)
Tim Nanai-Williams of the Waikato Chiefs (Reuters)


LE COUAC

Virgile Lacombe

Alors qu’il avait quitté le Stade toulousain pour rejoindre l’Afrique du Sud et la nouvelle province des Southern Kings en fin d'année 2012, le talonneur français Virgile Lacombe ne connaîtra malheureusement pas un destin similaire à celui de Fréderic Michalak. Rageant ! D’autant plus que l’ancien Briviste n’y est pas pour grand chose, simplement victime collatérale de la restriction sur le nombre d’étrangers autorisés. Privé de temps de jeu dans l’hémisphère sud, son retour dans l’Hexagone est d’ores et déjà planifié et il portera les couleurs du Racing-Metro la saison prochaine.

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