La revanche de 2005

Par Rugbyrama
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Le capitaine des Waratahs, Phil Waugh, joue sur la corde sensible, celle qui anime les compétiteurs qui composent son équipe.

En 2005, lors de la finale Crusaders-Waratahs, perdue par les Australiens 35-25, Waugh et les siens n'ont pas réussi une bonne entame de match et malgré un final de feu n'ont pas pu refaire leur handicap. De quoi nourrir d'amers regrets.

"C'est probablement la chose la plus décevante, déclare Phil Waugh. Si seulement nous avions joué comme sur la fin du match, le résultat aurait certainement été tout autre. Quand nous sommes sortis du terrain, nous étions simplement abattus parce que nous savions que nous n'avions pas tout donné et joué comme nous aurions du le faire. Le plan de jeu est capital. Il faut le fixer et s'y tenir. C'est que nous devrons faire face aux Crusaders ce samedi. C'est maintenant ou jamais. Nous voulons impérativement gagner avec nos collègues qui sont devenus de vrais copains avec le temps. Espérons que ce coup-ci, ça marche."

Motivés comme jamais, les Waratahs veulent prendre leur revanche. 2005 est dans toutes les têtes, mais les "Tahs" sont aussi sûrs de leurs forces : "Nous avons les moyens de les troubler devant et pensons honnêtement que être plus dangereux qu'eux derrière, déclare à Midi Olympique le coach adjoint Adam Freier. Notre groupe est bien plus soudé que les saisons précédentes. Cette finale n'est donc pas pour fêter Ewen McKenzie mais pour prouver qu'avec eux et grâce à lui, en cinq ans, nous sommes tous ensemble devenus les meilleurs." Impressionnant face aux finalistes de 2007, les Natal Sharks, les Waratahs abordent cette finale sans la peur de perdre, mais aussi sans la peur de gagner.

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