Savare: "Je ne veux pas être mécène à vie"

A 45 ans Thomas Savare, patron de la sociaté Oberthur technologies fondée par son père, a sauvé le Stade français il y a deux ans. Après avoir investi près de 20 millions d’euros depuis qu’il est à la tête du club, son ambition est, désormais que Paris retrouve sa place dans le Top 6. Quoique n’étant pas du sérail, il a aussi son idée sur les chantiers à mener dans le rugby français: il pointe notamment la réforme des coupes d’Europe, les droits télés et la formation comme les trois priorités.

Sur sa situation de mécénat, qui se multiplie chaque année un peu plus dans le rugby français, le président du Stade français indique notamment: "Je ne veux pas être un mécène à vie. D’abord parce que cela n’a pas beaucoup d’intérêt. Le but, justement, c’est que le club puisse s’en passer. Je pense qu’il en a les moyens". Sur la situation de son club, Thomas Savare se veut également optimiste: "Nous avons mangé notre pain noir. Les résultats sportifs étaient compliqués, de même que les résultats financiers. […] Nous avons été en situation d’échec sportif pendant deux ans. Il était alors nécessaire de renforcer l’équipe. Et il a fallu suivre les autres, qui se renforcent également beaucoup. Aujourd’hui, nous avons finalement un vrai stade et des moyens. Cela nécessitait une équipe sportivement plus compétitive que les années précédentes".

Tout l’été, Midi Olympique vous propose des grands entretiens sur deux pages, en ouverture du journal. Lundi 8 juillet, retrouvez Thomas Savare, président du Stade français.