XV de France: Baromètre (1)

Par Rugbyrama
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Les cinq matchs du tournoi ont forcément modifié la donne quant à la composition du groupe des 30 Tricolores pour la Coupe du monde. Certains ont marqué des points, d'autres ont perdu gros. Première partie de ce tour d'horizon avec les lignes arrières.

. EN HAUSSE

Pierre Mignoni (Clermont)
Eternel numéro 3, le Clermontois s'est invité dans le duel Yachvili-Elissalde. Vif, talentueux, il a joué tous les matchs du Tournoi et s'impose comme titulaire.

David Skrela (Stade français)
Lors de son unique sélection en 2001, il avait déçu. A l'issue du Tournoi, avec quatre matchs en 10, le buteur parisien a éclos au bon moment. Il est une valeur sûre.

Vincent Clerc (Toulouse)
"Chicken" est un match-winner. Il l'a prouvé en Irlande. Il dispose du culot et du talent nécessaire. Absent du Mondial 2003, il est passé de numéro 4 à numéro 1 ou 2.

David Marty (Perpignan)
Le Catalan a marqué des points et a doublé le Toulousain Fritz. Associé à Jauzion, il a pu faire parler sa puissance et sa défense pour s'imposer dans le XV de départ.

Lionel Beauxis (Stade français)
Champion du monde avec les -21 ans en juin dernier, l'ancien Palois déboule pied au plancher. Buteur régulier, il est avec Skrela bien parti pour disputer le Mondial.

. EN BAISSE

Dimitri Yachvili (Biarritz)
Devant la concurrence, le Biarrot, propulsé titulaire à Twickenham après cinq semaines sans jouer, est tombé dans la gueule du loup. Gageons qu'il n'ait pas tout perdu en un match.

Florian Fritz (Toulouse)
En dedans en Italie (coup à la jambe), Fritz a fini le Tournoi avec son club... Dur pour un joueur dont le parcours ressemble étrangement à celui de Clerc avant 2003.

Jean-Baptiste Elissalde (Toulouse)
Blessé en novembre, blessé au début du Tournoi, le Toulousain n'a pas eu l'occasion de défendre ses chances. Est victime comme Yachvili de l'ascension de Mignoni.

Aurélien Rougerie (Clermont)
Paye-t-il encore sa relance malheureuse de novembre face aux All Blacks ? Le Clermontois est passé de numéro 2 à numéro 4 sans avoir eu l'occasion de se défendre.

Thomas Castaignède (Saracens)
Blessé le 1er janvier, il n'a pu être remis à temps. En concurrence avec Poitrenaud qu'il connaît depuis 10 ans, Casta est souvent la première victime de son propre corps.

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