Maso : "Un bon esprit de groupe"

Pourquoi n'avez vous effectué que deux changements dans le groupe des vingt-deux alors que vous disposez de quarante joueurs ?

Jo Maso.- C'est un choix logique par rapport au groupe qui a réussi un bon match en Italie. Nous allons jouer en Irlande un match important. Ce serait certainement différent si nous avions pris trente points à Rome. Le résultat nous conforte dans notre stratégie. Nous voulons travailler dans la continuité et sur des cycles de quinze jours. Mais il va certainement y avoir des changements à l'intérieur du groupe des vingt-deux.

Dans quel état d'esprit sont les dix-huit joueurs qui viennent s'entraîner sans jouer ?

J. M.- Nous en avons discuté avec eux dimanche soir et nous nous sommes une nouvelle fois engagés à ce qu'ils jouent tous. Il y a un bon esprit dans le groupe. Ce sont des joueurs professionnnels. Je crois que c'est la première génération à pouvoir comprendre cette organisation. Ils évoluent tous dans des très grands clubs où ils sont déjà confrontés à la concurrence. Ils attendent donc leur tour. Mais nous devons bien leur expliquer ce que nous faisons pour qu'il n'y ait pas de doutes. Ils savent aussi qu'ils jouent leur avenir. C'est fini le temps des gars qui traînaient des pieds.

Que retenez-vous du match face à l'Italie ?

J. M.- Je suis rassuré par notre capacité à assimiler les choses travaillées à l'entraînement. La semaine dernière, nous avions beaucoup travaillé la défense et nous avons été efficaces dans ce secteur. Bien sûr, nous allons quand même y revenir cette semaine car l'Irlande est une équipe redoutable. Dimanche dernier, les Gallois ne se sont pas relachés longtemps mais à chaque fois ils ont pris des points. Un pressing constant sur O'Gara sera obligatoire mais la saison dernière nous avons vu qu'il y avait une façon de défendre qui les gêne.

Est-ce un match particulier car vous allez retrouver l'Irlande en Coupe du monde ?

J. M.- Il y a un parfum particulier car l'Irlande est l'équipe favorite pour remporter le Tournoi. Nous sommes les vainqueurs de l'an dernier et nous avons envie de contrecarrer les plans irlandais. Après, il n'y a pas de saveur particulière par rapport à la Coupe du monde car le contexte est complètement différent. Nous l'avions vu en 2003.