Le Baa-Baas blues

Par Rugbyrama
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Les Barbarians français se sont inclinés 28 à 14 face à une équipe d'Argentine joueuse sur la pelouse d'Aguiléra.

Des passes, des coups de génie, des cadrages débordements, des passages de bras, des prises d'intervalles, des relances improbables. C'est l'image de l'équipe des Barbarians. A Aguiléra, les Barbarians étaient Argentins. Les Pumas ont réalisé une entame de match parfaite face à des Français bien amorphes. Le vice d'Agustin Pichot, le génie de Juan-Martin Hernandez, la volonté des avants en touche, en mêlée et dans les rucks ont permis aux Argentins d'inscrire trois essais en vingt-cinq minutes (Pichot et doublé de Martin Durand).

Visiblement, le travail physique effectué par les pensionnaires de Marcoussis avait fatigué les corps et les esprits. Avec peu de ressources dans les chaussettes et des repères collectifs quasi inexistants, cette rencontre n'aura pas permis aux joueurs de l'équipe de France de briller sous les yeux de Bernard Laporte. Un véritable coup d'épée dans l'eau pour ce match présenté comme le sixième du Tournoi.

A 25 à 0, les Barbarians se concentraient sur les bases. Fini les passes sautées et place au jeu dans l'axe avec une multitude de picks and go. A défaut d'être dans l'esprit Baa-Baas, ce retour aux sources permettait aux Français de réduire l'écart peu avant la pause grâce à une dernière charge d'Elvis Vermeulen.

En seconde période, les Barbarians arrivaient à mettre la main sur le ballon même si son utilisation était rendue difficile par des Argentins à la faute dans les rucks. L'arbitre n'hésitait pas d'ailleurs à sortir deux cartons jaunes pour essayer de clarifier le combat au sol. En double supériorité numérique, les Baa-Baas se trompaient de stratégie en insistant dans le petit périmètre. Il fallait attendre une prise d'intervalle de Geoffroy Messina au centre du terrain pour voir le deuxième essai français par l'intermédiaire de Thomas Lièvremont. Les Barbarians terminaient mieux la rencontre mais ils n'arrivaient pas à concrétiser leurs temps forts. Tout l'inverse des Argentins qui, en fin de rencontre, ajoutait un drop par l'intermédiaire de Juan-Martin Hernandez, incontestablement l'homme du match

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