Les Bleus ont ouvert les portes de Marcoussis

  • Jefferson Poirot, à Marcoussis, "plaqué" par des enfants de l'école de rugby de Pontlieu - 4 novembre 2017
    Jefferson Poirot, à Marcoussis, "plaqué" par des enfants de l'école de rugby de Pontlieu - 4 novembre 2017
  • Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017
    Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017
  • Guy Novès et Bernard Laporte, en discussion à Marcoussis, le 4 novembre 2017
    Guy Novès et Bernard Laporte, en discussion à Marcoussis, le 4 novembre 2017
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Le Centre national de rugby était ouvert au public ce samedi. Les supporters ont pu assister à un entraînement des Bleus et des enfants ont même pu s’entraîner à leur tour, supervisés par les joueurs du XV de France. Un moment de détente et de partage à une semaine du choc face aux All Blacks.

Bernard Laporte en avait fait une promesse de campagne lors de son élection à la tête de la FFR : l’équipe de France devait s’ouvrir et se rapprocher de son public. C’est ce qu’elle a fait ce samedi en lui donnant libre-accès à un entraînement complet, avec opposition. Ils étaient 27 joueurs sur le terrain d’honneur de Marcoussis, quatre manquant à l’appel.

La veille, Rémi Lamerat et Antoine Guillamon s’étaient blessés à l’entraînement, fermé cette fois, suffisamment gravement pour renoncer à la tournée. Romain Taofifenua avait quant à lui rejoint Toulon en accord avec le staff tricolore pour retrouver un peu de rythme. Le quatrième, Sébastien Vahaamahina, qui revient de blessure, s’est enfin entraîné en marge du groupe.

Pas de (gros) bobo pour Penaud

Sur le pré, Guy Novès et ses adjoints ont eu une petite frayeur avec Damian Penaud, au sol et grimaçant pendant plusieurs secondes après un contact. Un coup de crampon sur le genou, pas grand-chose en soi. Pas de quoi doucher en tout cas l’ambiance familiale dans une tribune bien garnie où Mathieu Bastareaud, large vainqueur à l’applaudimètre, a pu mesurer sa côte d’amour malgré deux ans d’absence en bleu.

Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017
Mathieu Bastareaud, avec les joueurs de l'école de rugby de Pontlieu, à Marcoussis - 4 novembre 2017

Laporte : "Ce serait inadmissible de ne pas le faire"

Commencée à 10h30 tapante, la séance d’entraînement des Bleus s’est achevée sur les coups de 11h15, pour laisser place à une nouvelle séance, réservée celle-là aux enfants. Ceux de l’école de rugby de Pontlieu, dans la banlieue du Mans (Sarthe). Des gamins tout heureux d’avoir avec eux, en plus de leurs éducateurs, une dizaine de joueurs du XV de France (les autres ont signé des autographes) reconvertis en entraîneurs d’un jour. Presque une vocation pour certains, Kévin Gourdon et son souci du geste bien fait en tête.

Guy Novès et Bernard Laporte, en discussion à Marcoussis, le 4 novembre 2017
Guy Novès et Bernard Laporte, en discussion à Marcoussis, le 4 novembre 2017

Un moment de partage dont s’est réjoui Bernard Laporte, en survêtement autour des enfants : "Les joueurs de l’équipe de France y prennent du plaisir, ils ont la banane, donc c’est du gagnant-gagnant. Et puis on se doit de le faire. Ce serait même inadmissible de ne pas le faire ! Le rôle de l’équipe de France est de faire rêver les gamins. On a perdu des licenciés en quatre ans, on doit donc redorer notre blason. Cela passe par regagner des matches mais aussi s’ouvrir à tous, que ce soit le monde amateur et les jeunes mais aussi les médias". Une réouverture au monde extérieur qui tranche avec la bulle hermétique voulue par Guy Novès lors de sa première année de mandat.

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